Un rapport du ministère de l'Agriculture préconise de « rapprocher » le programme national pour l'alimentation (PNA) et le programme national nutrition-santé (PNNS) « pour en assurer la cohérence, en évitant les messages contradictoires (concernant, par exemple, la consommation de vin), et pour faire converger les efforts et moyens de la politique publique de l'alimentation ».
Selon ce rapport du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), mis en ligne le 17 avril 2014, « le PNA souffre d'un défaut de notoriété face à l'écrasante concurrence du PNNS. Il gagnerait à se développer en intégrant le plan de lutte contre le gaspillage alimentaire ».
Dans le cadre de l'élaboration de la loi d'avenir agricole, la mission « recommande de centrer la politique publique de l'alimentation sur la lutte contre la précarité alimentaire : le PNA a vocation à s'adresser en priorité aux personnes les plus vulnérables économiquement et socialement, qui se trouvent être les plus affectées par les déséquilibres nutritionnels, et les moins réceptifs aux messages du PNNS. Un dispositif d'étiquetage nutritionnel adapté pourrait y contribuer. »
La mission suggère aussi « d'encourager les vocations en renforçant la place des thématiques de l'alimentation au sein de l'enseignement agricole et en l'adaptant mieux aux besoins effectifs de ces professionnels ».