Publié le lundi 02 janvier 2012 - 18h46
La « TVA sociale » revient en force dans la campagne présidentielle, portée par les vœux de Nicolas Sarkozy et l'UMP qui l'a érigée en arme antidélocalisation tandis que le PS y verrait au contraire « une faute économique et sociale ».
« Il faut alléger la pression sur le travail et faire contribuer financièrement les importations qui font concurrence à nos produits avec de la main-d'œuvre à bon marché », a plaidé le chef de l'Etat lors de ses vœux aux Français, samedi soir.
Nicolas Sarkozy s'est toutefois gardé de prononcer les mots « TVA sociale ». Le « financement de notre protection sociale ne peut plus reposer principalement sur le travail, si facilement délocalisable », a observé Nicolas Sarkozy.
La question sera à l'ordre du jour du sommet social convoqué le 18 janvier 2012 à l'Elysée. « Puis nous déciderons », a enchaîné le président de la République sans plus de précisions. Projet de loi débattu in extremis avant la présidentielle ou simple thème de campagne ? La question reste donc ouverte.
Dans le secteur agricole, la FNSEA et la Coordination rurale sont favorables à une « TVA sociale » que le syndicat majoritaire qualifie de « TVA emploi ». A l'inverse, le Modef s'est récemment déclaré hostile à une « TVA sociale ».
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