« Les entreprises laitières veulent-elles tuer la contractualisation ? » (FNPL)

En réponse au communiqué de la Fnil (industriels laitiers privés) publié mardi, la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) accuse  « un certain nombre d'entreprises laitières » d'avoir donné « un coup de couteau dans le dos de la contractualisation », alors même que « les pouvoirs publics élaborent la LMA afin de donner un cadre aux nouvelles relations dans la filière ».

« Ces entreprises ont repris leurs vieilles habitudes de vouloir, sans arrêt, grappiller des euros et fixer unilatéralement le prix du lait aux producteurs (...) faisant fi de l'accord du 3 juin 2009, des grilles de saisonnalité dans les régions, des avancées de la FNPL sur la manière de gérer les volumes et de rester connecté avec l'environnement européen et prétextant faussement un problème de compétitivité avec l'Allemagne. »

« Dans ce contexte, la FNPL voit mal comment pourrait s'engager la mise en application de la contractualisation. C'est peut-être ce que cherchent certaines entreprises », accuse le syndicat.

A court terme, faute de consensus au niveau national sur les indicateurs de tendance à utiliser pour l'orientation du prix du lait au troisième trimestre, les premières réunions dans les régions tournent court.

Ainsi, le Cil Ouest (interprofession de la Bretagne et des Pays de la Loire) a échoué à trouver un accord sur une recommandation de prix lors de sa réunion du 23 juin 2010. Il attend désormais une reprise en main au niveau national.

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