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Article 4 :

L’heure des comptes après la tempête Xynthia

Les agriculteurs les plus touchés ont reçu les assureurs sur leur exploitation pour évaluer les dégâts. Ils remplissent aussi leur dossier « calamités ».

Si les assureurs estiment la totalité des dégâts de la tempête Xynthia, du 28 février, à 1,5 milliard, la facture agricole n’est pas encore connue. Les experts en assurance finissent de dresser l’état des lieux sur le terrain et les agriculteurs complètent leur dossier « calamités ». La réunion de la commission nationale de l’assurance agricole, prévue le 26 mars à Paris, devrait apporter des éclairages sur la suite de la gestion de cette catastrophe.

 

Renforcer les digues

En Charente-Maritime, la chambre d’agriculture estime à 32 000 ha les terres de marais inondées. Mille sièges d’exploitation ont été touchés. Sur l’île de Ré, tout le nord a été inondé, dont 140 ha sur les 600 du vignoble. Pour les pommes de terre, environ 15 ha ont été détruits sur les 140.

En Vendée aussi les chiffres se précisent : selon la FDSEA, 15 000 ha de marais ont été touchés et 196 exploitations sont concernées, dont 51 ont eu leur siège inondé.
Les propositions d’aide affluent. La chambre des Bouches-du-Rhône, sur le territoire de laquelle se trouve la Camargue, a proposé son aide technique pour les digues.
En Charente-Maritime, qui compte 120 km de digues de défense, 28 ont été détruits par la submersion. Aujourd’hui, 55 chantiers sont en cours pour les sécuriser avant la marée d’équinoxe de la fin de mars.

Le président de la République a promis une aide à hauteur de 50 % pour renforcer les 150 km de digues fragilisées le long du littoral atlantique.

 

 

Les annonces de Nicolas Sarkozy

Le président de la République est revenu sur le terrain le 16 mars. Il a souligné que les banques feront « des apports en trésorerie immédiats » aux sinistrés « les plus en difficulté » au travers « d’avances sur les montants d’indemnisation » par le Fonds des calamités. L’Etat prendra en charge les intérêts. Il a annoncé le déblocage de « 2,5 millions d’euros pour prendre en charge les cotisations MSA, et de 3 Me pour les intérêts d’emprunts, délégués aux préfets ». L’Etat procédera à l’indemnisation des pertes non assurables (prairies) et des travaux de remise en état des sols (gypsage) par le Fonds des calamités agricoles « sur la base des règles d’utilisation de ce fonds ».

 

par Myriam Guillemaud et Marie-Gabrielle Miossec

(publié le 19 mars 2010)

 



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