accueil  Accueil / Cultures / Actualités / Hausse des cours du blé: les agriculteurs d'Ile-de-France dénoncent des « spéculations mensongères »
Actualités

Hausse des cours du blé

Les agriculteurs d'Ile-de-France dénoncent des « spéculations mensongères »

Publié le jeudi 05 août 2010 - 16h01

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Les organisations agricoles d'Ile-de-France (FDSEA, JA, chambre régionale) ont déploré que, en raison de la hausse des cours, « certains médias spéculent déjà sur de futures augmentations des prix alimentaires à base de blé (pain, pâtes, viandes) », mercredi, dans un communiqué.

 

« Echaudés par les mesures de plafonnement des prix de 24 produits alimentaires prises en Russie et par les cris d'alarme du secteur animal, ils tentent de monter en épingle une hypothèse inflationniste qui ne possède aucun fondement rationnel », estiment les organisations.

 

« En France la situation est clairement différente et il est tout à fait fallacieux de faire croire à la population que les tarifs de la baguette de pain vont augmenter », expliquent les agriculteurs d'Ile-de-France.

 

Ils rappellent que « le prix du blé ne rentre que pour 5 % dans le prix de la baguette ».

 

« Le prix de la tonne de blé est actuellement de 180 euros, ce qui permettra à peine de couvrir les coûts de production étant donné la chute de 25 % des soutiens européens aux céréaliers qui entre en vigueur cette année », poursuivent-ils.

 

« D'autre part les farines utilisées en 2010 ont été achetées par contrats par les meuneries sur la moisson de l'année dernière, donc avec un prix du blé de l'ordre de 100 euros la tonne ».

 

« Par ailleurs, jusqu'à l'année dernière, les prix du blé ont fortement chuté mais aucune baisse de prix de ces denrées alimentaire n'a été constatée », ajoutent les organisations agricoles d'Ile-de-France .

 

En outre, elles mettent en avant « que le secteur agroalimentaire joue un rôle important dans l'équilibre de la balance commerciale française. Contrairement à 2007, le bas niveau de l'euro favorise largement les exportations européennes, qui ont doublé au cours des trois premières semaines de la campagne 2010-2011. Que demander de plus dans un contexte de déficit étatique croissant et de rigueur budgétaire ? ».

 

Lire également:

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :



SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK