Tendances céréales
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Nette hausse du blé meunier
Les cours du blé enregistraient une nette hausse mercredi, sur un marché international très tendu et dans le sillage de la progression des cours aux Etats-Unis. L'augmentation était surtout sensible pour les livraisons de blé meunier sur la fin de la campagne actuelle, dont les prix rendu Rouen repassaient nettement au-dessus de 260 €/t. La nouvelle récolte progressait également.
Le blé fourrager était aussi en hausse, mais restait à un niveau nettement inférieur au blé meunier. Le maïs et l'orge de mouture enregistraient quant à eux peu de variations.
Sur le marché à terme, Euronext, le blé échéance mars 2008 progressait de 15,25 €/t (clôture à 260,50 €/t mardi), novembre 2008 gagnait 13,50 €/t (clôture à 226,50 €/t mardi), en séance vers 18 h.
L'Egypte a acheté 150.000 tonnes de blé dont 25.000 tonnes en provenance des Etats-Unis et 125.000 tonnes en provenace de la Russie et du Kazakhstan.
Le Japon (172.000 tonnes) et la Turquie (150.000 à 200.000 tonnes) ont également lancé des appels d'offres pour l'achat de blé.
Le marché américain est très tendu et les disponibilités en blés de qualité se réduisent. Les cours du blé de printemps (13% de protéines) ont atteint mardi un record historique à la bourse de Minnéapolis, à plus de 530 dollars par tonne. La tendance est également très ferme à Chicago.
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mercredi 06 février 2008 - 18h33
Fermeté du blé de qualité
Les cours du blé meunier restaient sur une tendance ferme mardi. D'une part le marché suivait la tendance observée Outre-Atlantique, d'autre part, le blé de qualité bénéficie toujours d'une bonne demande sur le marché communautaire.
Cette tendance parvient à se répercuter sur le blé fourrager, mais le différentiel de prix entre les deux types de blés demeure important. Dans une moindre mesure, les cours du maïs ont un peu progressé ces derniers jours, tandis que ceux de l'orge de mouture sont restés stables. Le marché européen des céréales fourragères reste sous pression en raison du volume important de maïs et de sorgho qui a été importé depuis le début de la campagne.
Sur Euronext, le blé échéance mars 2008 progressait de 5,75 €/t (clôture à 252,25 €/t lundi), mardi en séance vers 18 h, novembre 2008 gagnait 2,50 €/t (clôture à 223,50 €/t lundi).
Le blé américain restait très ferme. La situation est tendue aux Etats-Unis où les stocks devraient nettement reculer au cours de la campagne actuelle. Les stocks ont également diminué au Canada (- 30% au 31 décembre 2007).
La demande reste toujours vigoureuse sur le marché international. L'appel d'offres hebdomadaire du Japon porte sur 172.000 tonnes de blé. La Turquie est à la recherche de plus de 150.000 tonnes.
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mardi 05 février 2008 - 18h31
Cours plus fermes
Les cours du blé et du maïs retrouvaient une certaine fermeté lundi, tandis que la tendance restait plus lourde pour l'orge de mouture.
Sur le marché à terme, Euronext, le blé échéance mars 2008 progressait de 5 €/t (clôture à 247 €/t vendredi), en séance vers 18 h, novembre 2008 gagnait 3,25 €/t (clôture à 219,75 €/t vendredi).
Le blé américain était également bien orienté, sur un marché très tendu aux Etats-Unis.
Selon une rumeur de marché, la France aurait finalisé la vente de 800.000 tonnes de blé vers le Maghreb. Cette information restait toutefois à confirmer.
Les opérateurs resteront par ailleurs très attentifs à la décision d'un éventuel retour de l'Ukraine sur la scène internationale qui viendrait compromettre une partie des objectifs de l'Union européenne.
L'orge de mouture est toujours en mal d'intérêt de la part des acheteurs.
A l'international, la Jordanie a lancé un appel d'offres pour l'achat de 100.000 tonnes d'orge fourragère livrable en mars.
L'Argentine devrait produire 20,5 millions de tonnes de maïs cette année, soit près de 9% de moins que l'an passé, en raison de conditions trop sèches qui ont affecté les rendements.
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lundi 04 février 2008 - 18h24
Sous pression
Les cours ont continué de s'effriter vendredi sur le marché céréalier. Le maïs demeure plus particulièrement sous pression et cette tendance se répercute sur les autres céréales fourragères. Le blé de qualité résiste mieux.
Sur le marché à terme, le blé enregistrait même une légère fermeté dans le sillage de nette hausse du blé américain. L'échéance mars 2008 progressait de 3 €/t (clôture à 244,50 €/t jeudi), en séance vers 18 h, novembre 2008 gagnait 2 €/t (clôture à 217,25 €/t jeudi).
Le marché du blé apparaît très tendu aux Etats-Unis, notamment pour certaines qualités spécifiques. Les cours battent des records sur le marché à terme de Minneapolis.
Le blé européen est quelque peu déconnecté de cette tendance, avec des perspectives à l'exportation qui ont du mal à se concrétiser. L'euro est toujours à plus de 1,48 dollar.
L'Union européenne a délivré au cours de la dernière semaine 102.593 tonnes de certificats pour l'importation de maïs en provenance de pays tiers (8,7 Mt depuis le 1er juillet 2007) et 234.674 tonens pour l'importation de sorgho (3,5 Mt depuis le 1er juillet).
Dans ce contexte, le maïs français s'exporte difficilement sur le marché communautaire.
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vendredi 01 février 2008 - 18h08
Tendance baissière
Les cours du blé de qualité fourragère, ainsi que ceux de l'orge de mouture et sutout du maïs restaient sous pression jeudi. Les fabricants d'aliments du bétail de l'UE ont de la marchandise à disposition avec les importants volumes, notamment de sorgho et de maïs, qui ont été importés en provenance de pays tiers depuis le début de la campagne. De plus l'activité est pratiquement à l'arrêt pour l'exportation d'orge vers pays tiers.
Les prix du blé de qualité meunière résistent mieux. Les perspectives d'exportation sur pays tiers sont toutefois incertaines. L'euro est remonté à plus de 1,48 dollar. La concurrence de l'Argentine et de l'Ukraine pourrait être plus présente.
Le gouvernement argentin a décidé d'autoriser l'exportation de 2 Mt de blé supplémentaires tandis que les autorités ukrainiennes envisagent de doubler, à 2,4 Mt, le quota de céréales autorisé à l'exportation.
Sur la scène internationale, les prix élevés des céréales amènent certains utilisateurs à réfléchir à leurs approvisionnements. Ainsi, l'Egypte et la Syrie ont décidé de troquer du blé contre du riz. L'Egypte échangera 102.000 tonnes de son riz contre 176.000 tonnes de blé syrien.
De son côté, l'Arabie Saoudite, le plus gros consommateur d'orge au monde, pourrait remplacer cette céréale, devenue trop chère, par du maïs ou des tourteaux de soja dans l'alimentation de ses chameaux.
Sur le marché à terme, Euronext, le blé échéance mars 2008 perdait 1,5 €/t (clôture à 246 €/t mercredi), en séance vers 18 h, novembre 2008 reculait de 1,75 €/t (clôture à 218,75 €/t jeudi).
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jeudi 31 janvier 2008 - 18h22
En baisse
L'ambiance est baissière sur le marché céréalier. La tendance est lourde en particulier pour les céréales fourragères, blé, orge de mouture et maïs, dont les cours reculent assez nettement. Le blé meunier est également en retrait, mais résiste mieux.
Sur Euronext, le blé échéance mars 2008 a terminé la séance mercredi en recul de 1,75 €/t (clôture à 247,75 €/t mardi), novembre 2008 a perdu 2,50 €/t (clôture à 221,50 €/t mardi)
L'Argentine a annoncé la reprise de ses exportations de blé. Après une trêve de deux mois, le temps de faire le point sur sa récolte, le gouvernement argentin a finalement décidé de remettre sur le marché international un volume de 2 millions de tonnes de blé au rythme de 400.000 tonnes par mois.
Le blé argentin à la réputation d'être l'un des moins chers de la planète et fait figure de concurrent sérieux pour le blé européen, notamment sur le pourtour méditerranéen.
L'Ukraine pourrait quant à elle augmenter ses quotas d'exportation qui avait été fixé à 1,2 Mt jusqu'au 31 mars.
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mercredi 30 janvier 2008 - 19h28
Blé irrégulier
Le blé affichait une tendance irrégulière mardi. La hausse du blé américain la veille constituait un élément de soutien mais les cours des céréales fourragères sont quant à eux sous pression sur le marché français.
Sur le marché à terme, Euronext, la tendance ferme observée en début de journée s'atténuait dans l'après-midi, avant de s'inverser suite au retournement de l'évolution des cours à Chicago. L'échéance mars 2008 reculait de 0,75 €/t (clôture à 250,75 €/t lundi) , en séance vers 18 h, novembre 2008 perdait 1,75 €/t (clôture à 224,50 €/t lundi).
Sur le marché international, la demande est toujours bien présente, incitée par ailleurs par la baisse des coûts du fret maritime. En Europe, les opérateurs espèrent retrouver leurs parts de marché sur le pourtour méditerranéen, notamment l'Afrique du Nord, à la faveur du retrait imminent de certains fournisseurs, en particulier américains et russes, qui ont pratiquement épuisé tout leur potentiel exportable.
Les exportateurs européens craignent toutefois le retour sur le marché des blés argentins et kazakhs.
L'orge fourragère et le maïs sont plutôt baissiers. Les céréales utilisées en alimentation animale sont pénalisées par l'absence d'exportation (orge) et la concurrence des importations en provenance de pays tiers (maïs et sorgho).
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mardi 29 janvier 2008 - 18h28
Blé ferme
Les cours du blé se situaient sur une tendance ferme lundi sur le marché physique, tandis que ceux du maïs évoluaient peu. L'orge de mouture restait sous pression avec une cotation (acheteur) rendu Rouen qui reculait à 200 €/t.
Sur le marché à terme, Euronext, le blé était également ferme sur les échéances éloignées. La tendance était plus irrégulière sur le rapproché. En séance vers 18 h, mars 2008 affichait ainsi une baisse de 2 €/t (clôture à 252 €/t vendredi), et novembre 2008 progressait de 1,5 €/t (clôture à 223,50 €/t vendredi).
Le blé américain était dans une orientation positive en début de séance à Chicago, avec toujours le soutien d'un marché tendu aux Etats-Unis et à l'international. La hausse s'expliquait également par des achats techniques.
C'est cette semaine que l'augmentation des taxes à l'exportation en Russie devrait officiellement entrer en vigueur. Elles doivent passer de 10 à 40%, ce qui devrait mettre le blé russe hors jeu sur le marché international.
En revanche, en Argentine, les exportateurs espèrent que le gouvernement va très prochainement rouvrir l'enregistrement des exportations qui avait été stoppé en attendant de connaître plus précisément le volume de la récolte.
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lundi 28 janvier 2008 - 18h24