Tendances céréales
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Raffermissement du blé
Le prix du blé s'affermissait jeudi à la mi-journée, sur le marché à terme européen (Euronext) qui, en l'absence de nouvelles fondamentales, se contentait de suivre la Bourse de Chicago.
«Le marché européen, qui a maintenant intégré la perspective d'une récolte importante, se laisse tirer par la Bourse de Chicago, où le maïs, en hausse suite au rebond du pétrole, entraîne dans son sillage les autres céréales», a commenté l'un d'eux.
Jeudi le cours du blé était attendu à la hausse à l'ouverture du marché à terme de Chicago (CBoT) dans le sillage de la séance électronique continue (e-CBoT).
Sur la scène internationale, l'activité ne faiblit pas. Ainsi, l'Iran a lancé un appel d'offres pour l'acquisition de 100.000 tonnes de blé meunier kazakh. La Jordanie est à la recherche de 100.000 tonnes de blé et autant d'orge tandis que l'Irak a acheté 100.000 tonnes de blé russe. Sans oublier le Maroc qui pourrait se porter acquéreur de 2 Mt de blé dans les prochains mois afin de reconstituer ses stocks.
Jeudi, à la mi-journée, sur l'Euronext, le prix du blé progressait de 1,50 euro à 1,75 euro dans un marché relativement animé puisque 1.500 lots avaient déjà été échangés en fin de matinée. L'échéance de novembre, la plus traitée (1.426 lots) gagnait 1,25 euro à 191,50 euros. Au même moment 31 lots de maïs avaient trouvé preneur sur l'échéance novembre traitée à 189 euros (+1 euro).
Sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé standard à Rouen progressait de 1 euro sur le rapproché (août 191 €/t) tandis que la qualité meunière gagnait 2 euros à 195 €/t pour des livraisons entre octobre et décembre.
L'orge fourragère restait stable sur le port normand (159 €/t) et à La Pallice (160 €/t) tandis que sur le Rhin, le maïs valait 182 €/t pour embarquements en octobre et novembre.
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jeudi 31 juillet 2008 - 18h17
Blé légèrement en repli
Le prix du blé s'affichait en baisse mercredi, à la mi-journée, sur le marché à terme européen (Euronext) mis sous pression par une récolte prometteuse et la concurrence des productions de la mer Noire.
Les opérations de moisson en France se poursuivent dans des conditions favorables. Selon les experts d'Agritel, société de conseils spécialisée dans les secteurs agricole et agroalimentaire, la France pourrait produire, cette année, près de 38 millions de tonnes de blé contre 30,6 millions en 2007, proche du record historique de 1998 (38,25 Mt). Le rendement moyen national serait de 75,05 quintaux à l'hectare contre 64,3 quintaux l'an passé.
Sur la scène internationale, les blés russe et ukrainien sont actuellement les plus demandés car les moins chers. Ainsi l'Irak a acheté 100.000 tonnes de blé russe et l'Egypte 207.500 tonnes de blé russe et ukrainien.
La non compétitivité des blés européens et américains s'est traduite par un recul des prix des deux côtés de l'Atlantique. «Le seul élément de support pour le marché européen est fourni par le Maroc qui devrait acheter environ 2 Mt de blé dans les mois à venir», a assuré un analyste.
Mercredi à la mi-journée, sur l'Euronext, le prix du blé reculait de 1,50 euro à 2,50 euros selon les échéances avec plus de 1.500 lots traités en fin de matinée. L'échéance de novembre (1.280 lots) cédait 1,50 euro à 189,75 euros.
Dans le même temps, le maïs connaissait une relative stabilité dans un marché très peu actif (131 lots traités). L'échéance d'août (85 lots) restait inchangée à 195 €/t.
Sur un marché physique (gré à gré) sans activité, le prix du blé standard restait stable à 190 €/t à Rouen, de même que l'orge à 159 €/t. Sur le Rhin, le maïs cédait 3 euros à 185 €/t.
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mercredi 30 juillet 2008 - 18h20
Blé relativement stable
Le prix du blé restait relativement stable mardi à la mi-journée sur un marché à terme européen (Euronext) qui revenait à ses fondamentaux.
«Le marché revient à ses fondamentaux conforté par l'amélioration des conditions climatiques en Europe du Nord», a indiqué l'un d'eux. Les inondations qui ont frappé l'Ukraine ces derniers jours ont engendré lundi des rachats de position et de couverture, mais les conditions climatiques devraient s'améliorer dans les prochains jours dans cette partie de l'Europe avec le retour d'un temps plus sec.
En France, les récoltes se poursuivent malgré les orages de ces dernières heures, et les prévisions en blé restent toujours optimistes dans l'ensemble.
Sur la scène internationale, le Maroc est à la recherche de 307.000 tonnes de blé et l'Egypte se positionne à nouveau pour de nouveaux achats en blé. Les origines européennes seront, une nouvelle fois, mises à rude épreuve face aux origines mer Noire, nettement plus attractives.
Outre-Atlantique, le prix du blé américain s'affiche à la baisse, en raison d'un temps favorable en Australie, qui laisse espérer une récolte abondante. Dans son dernier relevé hebdomadaire sur l'état des cultures, le département américain de l'Agriculture (USDA) a ramené à 60% les blés de printemps «bons à excellents», contre 63% sept jours auparavant. Par ailleurs, la moisson des blés d'hiver, effectuée à 79% est en retard sur l'an dernier (87%) et sur la moyenne quinquennale (86%).
Mardi à la mi-journée, sur l'Euronext, le prix du blé revenait sur ses positions de la veille, après avoir affiché des positions en baisse dans la matinée. L'échéance de novembre, la plus traitée (686 lots), restait inchangée à 192 €/t.
Dans le même temps, le maïs cédait 3 euros à 199 euros mais 110 lots seulement avait été échangés.
Sur un marché physique (gré à gré) très peu actif, la tonne de blé standard à Rouen restait stable à 190 €/t et la tonne de blé meunier à 193 €/t, tandis que l'orge cédait 1 euro. Sur le Rhin le maïs était en recul de 1 euro à 197 €/t (janv/juin 2009).
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mardi 29 juillet 2008 - 18h13
Progression du blé
Le prix du blé et du maïs progressait lundi à la mi-journée sur un marché à terme européen (Euronext) soutenu par les pluies venues perturbées les récoltes en Europe de l'Est et la présence aux achats de l'Iran.
La partie nord-est de la Roumanie est frappée actuellement par des inondations tout comme l'Ukraine. Près de 18.000 hectares de cultures seraient sous les eaux.
Plus au nord de l'Europe, la Pologne subit actuellement une vague de sécheresse, ce qui a poussé l'Office polonais des statistiques à revoir à la baisse la production nationale de céréales, qui devrait être comprise entre 8,16 millions de tonnes (Mt) et 8,28 Mt.
Sur la scène internationale, l'Iran affecté par une sévère sécheresse, serait contraint d'importer un million de tonnes de blé chaque mois pour assurer les besoins intérieurs. Selon certaines sources, l'Iran aurait déjà acheté 3 millions de tonnes de blé dont 1,5 million au Canada, 300.000 à 500.000 tonnes aux USA, 500.000 tonnes à la Russie et un peu plus de 450.000 tonnes à l'Union européenne. «Rien n'est confirmé, mais cette perspective suffit à soutenir la tendance haussière sur les marchés mondiaux», a assuré un trader.
En France, les moissons se poursuivent et les premiers échos font état de rendements hétérogènes selon les régions. «Les récoltes dans l'Hexagone sont en retard sur le calendrier, en raison des pluies du mois dernier, ce qui pousse les investisseurs à faire quelques achats de couverture sur le marché à terme», a commenté un courtier.
Lundi à la mi-journée, sur l'Euronext, les prix du blé progressaient de 4 euros à 6 euros selon les échéances dans une ambiance relativement animée, puisqu'en fin de matinée plus de 1.750 lots avaient déjà été traités.
L'échéance de novembre, la plus sollicitée (1.386 lots), progressait de 5,50 euros à 195 €/t.
Dans le même temps, le maïs gagnait de 2 à 6 euros à 200 €/t selon les échéances (échéance d'août) avec seulement 117 lots traités.
Sur le marché physique, les prix suivaient la progression du marché à terme européen.
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lundi 28 juillet 2008 - 18h03
Stabilité
Les prix n'ont guère varié, vendredi à la mi-journée, sur un marché européen des céréales (Euronext) rendu prudent par la rechute des places financières internationales. «Reste à connaître les effets sur les marchés des matières premières et sur le dollar», s'est interrogé un trader.
A la mi-journée sur l'Euronext, le contrat de blé meunier pour livraison en novembre valait 187,75 euros, soit un euro de mieux que la veille en clôture avec 817 lots échangés en fin de matinée.
Dans le même temps, 37 lots seulement de maïs avaient été traités (échéance novembre + 2 euros à 190 euros).
Sur le marché physique (gré à gré), les prix étaient quasiment inchangés par rapport à la veille. La tonne de blé standard livrée à Rouen valait 184 euros et celle d'orge 161 euros. Le maïs se raffermissait sur le Rhin (188 euros la tonne livraison août/septembre) mais restait stable sur la façade Atlantique (182 euros la tonne livrée en septembre/octobre).
En France, les opérations de moisson des blés se poursuivent dans des conditions toujours idéales et devraient toucher prochainement les grandes plaines du Nord. «La semaine prochaine nous aurons déjà un aperçu des qualités et des rendements dans l'Hexagone», a assuré un analyste. «Pour l'heure les résultats sont contrastés mais globalement bons», a-t-il ajouté.
A l'international, la baisse récente des prix a attiré quelques acheteurs. Jeudi, la Tunisie s'est procurée 84.000 tonnes de blé et 50.000 tonnes sur le marché international. Les fournisseurs n'ont pas été spécifiés mais seraient, «compte-tenu des prix pratiqués», vraisemblablement d'origine mer Noire, selon un courtier.
Les Etats-Unis ont vendu 610.400 tonnes de blé et 823.100 tonnes de maïs durant la semaine achevée au 17 juillet, selon le relevé hebdomadaire de l'USDA (département d'Etat à l'Agriculture), ce qui est conforme aux attentes des analystes.
De son côté, l'Union européenne a autorisé l'exportation de 217.000 tonnes de blé la semaine passée portant à 631.000 tonnes les volumes exportés depuis le premier juillet dernier, date d'ouverture de la campagne commerciale.
Enfin, 65.343 tonnes de blé et 38.174 tonnes d'orge ont quitté le port de Rouen entre le 17 et le 23 juillet dernier. Le blé était destiné principalement à l'Algérie (28.000 tonnes) et la Cote d'Ivoire (22.950 tonnes). L'orge était commandée par le Maroc (14.055 tonnes), le Portugal (11.969 tonnes) et l'Algérie (9.000 tonnes).
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vendredi 25 juillet 2008 - 17h21
Léger rebond
Le prix des céréales rebondissait légèrement jeudi à la mi-journée sur un marché européen (Euronext) prudent, se contentant d'anticiper la tendance à l'ouverture du marché américain (CBoT de Chicago).
«Les marchés des matières premières sont très volatils actuellement. Les investisseurs semblent vouloir se désengager», a précisé un opérateur.
En recul mercredi soir, le marché américain était prévu à la hausse jeudi à l'ouverture, dans le sillage de la séance électronique continue.
Jeudi, le département américain à l'Agriculture (USDA) a publié son relevé des ventes: les Etats-Unis ont vendu moins de blé et de maïs mais plus de soja durant la semaine achevée au 17 juillet par rapport à la semaine précédente.
Les ventes de blé (campagne 2007/08) sont estimées à 610.400 tonnes contre 748.600 tonnes sept jours auparavant.
Celles de maïs, pour les campagnes 2007/08 et 2008/09, ont reculé à 823.100 tonnes contre 830.000 tonnes.
En revanche, les ventes cumulées de graines de soja sur l'ancienne et la nouvelle campagne commerciale ont progressé à 735.400 tonnes contre 102.500 tonnes la semaine précédente.
Au cours de la même semaine, les Etats-Unis ont également vendu plus de tourteaux de soja (168.300 tonnes contre 61.200 tonnes) et plus d'huile de soja (19.800 tonnes contre 5.900 tonnes).
En Europe, vendeurs et acheteurs hésitent à s'engager, attendant des informations plus exhaustives concernant la récolte de 2008. «Les cours suivent la tendance un peu plus ferme des marchés américains, mais le fond reste baissier dans la perspective de récoltes satisfaisantes», a affirmé un trader.
Jeudi matin sur l'Euronext, la tonne de blé meunier pour livraison en novembre gagnait 1,75 euro à 187,75 euros, avec près de 1.530 lots traités en fin de matinée. Au même moment, 89 lots de maïs seulement avaient trouvé preneur à des prix en hausse de 3,50 à 5 euros (contrat août +5 euros, à 196 euros).
Sur le marché physique (gré à gré), les prix se raffermissaient en sympathie avec l'Euronext. La tonne de blé standard se payait 184 euros livrée à Rouen d'août à décembre, contre 182 euros la veille, et celle d'orge, 162 euros, contre 161 euros.
Le cours du maïs était plus ferme sur le Rhin (183 euros la tonne embarquée en août et septembre) mais inchangé sur La Pallice (181 euros la tonne livraison de septembre à octobre).
Mercredi, le Japon a acheté 145.000 tonnes de maïs américain et la Jordanie 100.000 tonnes de blé russe ou ukrainien.
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jeudi 24 juillet 2008 - 19h17
Poursuite du repli
Les prix des blés, orge et maïs poursuivaient leur glissade, mercredi à la mi-journée sur le marché européen, sous la pression de l'arrivée de la nouvelle récolte et sur anticipation d'un recul des cours à l'ouverture du marché américain (CBoT de Chicago).
Compte-tenu des conditions climatiques particulièrement favorables aux cultures un peu partout dans le monde, la tendance générale des marchés est au repli. Par ailleurs, le cours du pétrole, l'un des indicateurs de référence de certains produits destinés à la fabrication de biocarburants (maïs, soja), est lui-aussi sur le recul et aggrave la tendance.
Dans les plaines américaines et européennes, un temps sec accélère actuellement les opérations de moisson tandis qu'en Australie, des pluies soulagent les terres un peu trop sèches de l'Ouest.
En France, les moissonneuses-batteuses vont entrer en fonction autour de Paris où les céréaliers espèrent des rendements encore supérieurs à ceux - déjà très satisfaisants - relevés plus au Sud.
«Les premiers échos sont très encourageants et laissent envisager une production proche du record historique de 1998 (38,3 millions de tonnes, ndlr)», a affirmé un analyste. Dans ses premières prévisions, l'Onigc (Office français des céréales) a estimé la production française de blé à 36,6 millions de tonnes contre 30,8 millions récoltés en 2007.
Les affaires sur l'international comme sur l'intérieur communautaire demeurent cependant rares, vendeurs et utilisateurs étant dans l'attente de connaître le volume et les qualités du cru céréalier 2008.
La pression exercée sur le blé se répercute naturellement sur les céréales secondaires (orge et maïs), ses concurrents directs notamment dans l'alimentation animale. Mercredi à mi-journée, le prix du blé meunier coté sur l'Euronext (marché à terme européen) cédait 2 euros avec près de 2.300 lots traités. L'échéance novembre valait 184,75 euros.
Dans le même temps, le maïs perdait 2 à 3 euros dans un volume d'affaires peu significatif de 104 lots échangés en fin de matinée. L'échéance novembre cotait 186 euros.
Le marché physique reflétait la tendance baissière des marchés à terme.
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mercredi 23 juillet 2008 - 16h55
Effritement
Les prix des céréales poursuivaient leur effritement, mardi à la mi-journée, sur le marché à terme européen (Euronext) toujours sous la pression de l'arrivée de la nouvelle récolte.
Par ailleurs, le marché européen accompagnait le recul des cours, la veille, sur le marché américain (CBoT de Chicago) en raison de conditions climatiques plus favorables aux cultures.
Selon le relevé hebdomadaire du département d'Etat à l'Agriculture (USDA) arrêté au 20 juillet, la qualité des blés de printemps jugés «bons à excellents» s'est améliorée de 2 points à 63% et celle des maïs d'un point à 65 %. Le temps sec a également permis la progression des moissons de blés d'hiver (71% contre 62% la semaine précédente). Celles-ci restent toutefois encore en retard sur celles de l'an passé à la même date (78%) ainsi que sur la moyenne des cinq dernières années (79%).
En Europe, la moisson se poursuit remontant du sud vers le nord. En France, les premiers échos plutôt encourageants laissent entrevoir une production particulièrement abondante, perspective qui pèse sur les prix des marchés à terme.
Sur le marché physique, les vendeurs attendent de connaître les qualités de leurs blés et orges pour les mettre à la vente.
A l'exportation, la Russie et l'Ukraine sont actuellement les maîtres du marché proposant les prix les plus attractifs. Ces pays envisagent d'exporter, chacun, environ 15 millions de tonnes de céréales durant la campagne 2008. Sur les deux premières semaines de juillet déjà, l'Ukraine a vendu 700.000 tonnes de blé. On note des intérêts acheteurs de la part de la Syrie, de la Jordanie, du Pakistan et de l'Irak.
Mardi en milieu de journée, le cours du blé meunier traité sur l'Euronext se dépréciait de 1,25 à 1,75 euro. Le contrat pour livraison en novembre valait 185,75 euros (-1,50 euro). Dans le même temps, l'activité en maïs était au point mort (6 lots traités) et les cours en recul (échéance novembre: -2 euros, à 190 euros).
Sur le marché physique, les prix reculaient de 1 à 2 euros en sympathie avec les marchés à terme.
Le maïs cédait 2 euros sur le port de La Pallice et sur le Rhin.
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mardi 22 juillet 2008 - 18h31