accueil  Accueil / Actualités / Volatilité des matières premières agricoles : la France précise ses propositions pour le G20

Volatilité des matières premières agricoles

La France précise ses propositions pour le G20

Publié le vendredi 28 janvier 2011 - 17h19

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Le ministère de l'Agriculture a apporté jeudi des précisions sur les propositions de la France dans la lutte contre la volatilité des matières premières agricoles et pour la création « d'une nouvelle gouvernance mondiale de l'agriculture ».

 

Une réunion ministérielle du G20, actuellement présidé par la France, est prévue en juin à Paris pour discuter de cette question et présenter des propositions lors du sommet décisionnaire qui aura lieu en novembre.

 

Pour assurer plus de « transparence » sur les marchés, Paris est favorable à la création d'une base de données mondiale qui regrouperait les principales informations sur les productions agricoles (stocks, cultures, production, consommation...).

 

Cet outil s'inspirerait de celui mis en place dans le secteur du pétrole avec le Joint Oil Data Initiative (JODI). Il s'agirait d'harmoniser les données disponibles sur les marchés agricoles, pour les rendre utilisables.

 

Toujours dans un souci de « transparence », Paris suggère qu'une « distinction » soit faite entre opérateurs « spéculatifs » et « commerciaux ». Le système fonctionne aux Etats-Unis où les opérateurs disposent d'une sorte de « carte d'identité » sur laquelle ils déclarent leur profil.

 

Pour lutter contre la spéculation, Paris se prononce aussi pour des « limites de position », un système qui empêcherait un opérateur d'acheter en grandes quantités créant ainsi artificiellement un phénomène de rareté. Ce dispositif existe aux Etats-Unis (Dodd Frank Act, juillet 2010). La France espère aussi parvenir à un système d'enregistrement des opérations de gré à gré.

 

Paris souhaite également une « meilleure coordination » entre les membres du G20 pour éviter des flambées des prix sur les marchés comme l'été dernier lorsque la Russie a décidé un embargo sur ses exportations de blé. Le gouvernement français irait jusqu'à prôner l'utilisation par l'OMC de dispositifs pour interdire ou limiter les restrictions à l'exportation, notamment vers les pays les plus pauvres.

 

La France prône également une aide aux pays les plus vulnérables, avec la création ou le renforcement de réseaux de stocks et notamment de stocks d'urgence.

 


Mots-clés : ,

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK