Le volailler Doux a annoncé le lundi 25 novembre 2013 avoir conclu un accord de reprise avec le groupe saoudien Almunajem, son premier client, et le holding de la famille Calmels D&P, dans un communiqué transmis à l'AFP.
« Selon les termes de cet accord, le holding Calmels (D&P) devient l'actionnaire majoritaire du Groupe Doux avec 52,5 % du capital, aux côtés de deux actionnaires de référence, à savoir le Groupe Almunajem (25 %) et la famille Doux (22,5 %) », précise le document.
La famille Doux, qui détenait précédemment 80 % du capital, devient donc minoritaire, et BNP Paribas, qui détient actuellement 20 %, se retirera, selon les termes de cet accord. Aucun calendrier n'est toutefois précisé dans le communiqué.
Cette annonce intervient la veille d'une échéance cruciale pour le volailler. Le tribunal de commerce de Quimper décidera mardi de sortir Doux de la voie du redressement judiciaire ; mais pour le faire il s'avérait indispensable que le pacte d'actionnaires soit validé au préalable.
Pour tenter de sortir de l'impasse, le volailler s'est recentré ces derniers mois sur l'exportation et la transformation (Père Dodu) après s'être allégé de son pôle frais, liquidé au prix de la suppression d'un millier d'emplois. Il compte désormais 2.100 salariés, dont environ 1.700 en CDI.