Un premier cas de virus de Schmallenberg a été détecté dans l'Indre-et-Loire, portant à 28 le nombre de départements touchés en France par cette épidémie.
« D'après des résultats fournis à la fin de la semaine dernière par le laboratoire de santé animale de l'Anses de Maisons-Alfort, le virus de Schmallenberg a été détecté dans un élevage d'ovins du sud de l'Indre-et-Loire », a indiqué, lundi, un communiqué de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).
La surveillance sanitaire a conduit à identifier, « depuis la fin de janvier, 277 élevages français touchés dans 28 départements (chiffres au 23 février 2012), principalement situés dans le nord de la France, à l'exception des cas recensés dans la Charente, la Haute-Vienne, la Vienne, l'Indre et le Maine-et-Loire », précise le communiqué.
« Ce virus semble se transmettre de façon vectorielle, par l'intermédiaire d'insectes. Il n'existe pour le moment pas de vaccin pour lutter contre ce virus. En l'absence de risque pour la santé publique et de réglementation spécifique, aucune mesure particulière n'est mise en œuvre dans les élevages touchés », indique le communiqué, selon lequel les éleveurs doivent cependant « prévenir leur vétérinaire sanitaire » en cas de suspicion.
Le virus est particulièrement dangereux pour les femelles en gestation car il peut provoquer des avortements ou des malformations des fœtus.
Ce virus a été identifié pour la première fois aux Pays-Bas et en Allemagne en novembre 2011. D'autres foyers ont depuis été recensés en Belgique et plus récemment au Royaume-Uni.
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