L'Union européenne a approuvé vendredi le plan destiné à lutter contre la crise de la viande de cheval, qui prévoit une série de tests ADN dans les plats cuisinés censés contenir du bœuf.
« Viande de cheval : les Etats membres approuvent le plan de la Commission pour détecter les fraudes dans la commercialisation de denrées alimentaires », a annoncé la Commission dans un communiqué, en précisant que ce plan serait mis en œuvre « immédiatement » pour une durée initiale d'un mois.
Les 27 Etats membres se sont mis d'accord pour procéder à environ 2.250 tests sur des plats préparés à base de bœuf pour vérifier s'ils contiennent du cheval. De 10 à 150 tests sont prévus dans chacun des pays de l'UE, en fonction de leur taille, « principalement au niveau des distributeurs, sur des produits alimentaires destinés au consommateur final », indique la Commission.
Des tests seront aussi effectués sur la viande de cheval pour détecter la présence éventuelle de phénylbutazone, un anti-inflammatoire nocif pour la santé. Un échantillon sera prélevé par 50 tonnes de viande de cheval et chaque Etat effectuera au moins cinq contrôles.
L'opération sera cofinancée à 75 % par la Commission européenne et pourra être prolongée de deux mois si c'est nécessaire. La publication des résultats est prévue le 15 avril 2013, a précisé la présidence irlandaise de l'UE.
« Les consommateurs attendent de l'UE, des autorités nationales et de tous ceux qui sont impliqués dans la chaîne alimentaire qu'ils leur redonnent toute la confiance nécessaire concernant le contenu de leur assiette », a déclaré le commissaire européen à la Santé, Tonio Borg, cité dans le communiqué.
Le plan d'action avait été proposé mercredi par la Commission européenne à l'issue d'une réunion de crise avec huit pays concernés par le scandale, qui s'est répandu en Europe depuis la découverte le 8 février 2013 de viande hachée chevaline estampillé « bœuf » dans des lasagnes de la marque Findus vendues en Grande-Bretagne.
Bruxelles avait alors recommandé de procéder à partir du 1er mars à 2.500 tests ADN sur des plats cuisinés, ainsi qu'à 4.000 tests de détection du phénylbutazone sur des carcasses de cheval.
« Selon les règles actuelles, le nom des produits qui suggéraient la présence de bœuf alors qu'ils contenaient également d'autres espèces de viande, était trompeur et contrevenait à la législation », a insisté l'exécutif européen.
Des traces de cheval dans des produits au bœuf, notamment des lasagnes, ont été récemment découvertes en Grande-Bretagne, France, Allemagne, Autriche, Norvège et Suisse.
M. Borg, en déplacement à Athènes, a rappelé vendredi que le scandale relevait d'un problème d'étiquetage et ne représentait pas pour le moment une menace sanitaire.
L'office européen de police, Europol, a été chargé de coordonner les enquêtes judiciaires menées dans plusieurs pays de l'UE.
cheval de troye
dimanche 17 février 2013 - 17h05
pour faire simple demander aux ouvriers s'il n'etaient pas au courant bien sur que si mais comment parler ! si parle tu prends la porte pour faute professionelle .Mais la presse n'a peur de rien car au tapage fait resultat des ouvriers sont au chomage et les coupables toujours en libertés crocodile40