Faisant suite à la publication du plan de relance de l'apiculture par Stéphane Le Foll Le 8 février 2013, la section apicole de la FNSEA se montre impatiente de sa mise en place, alors que la Coordination rurale considère les avancées annoncées par le ministre de l'Agriculture insuffisantes.
La section apicole de la FNSEA ne peut que « partager » l'objectif du ministre de l'Agriculture qui souhaite « faire de la France un grand pays apicole », indique un communiqué du syndicat vendredi.
Stéphane Le Foll « insiste très justement dans son diagnostic sur la part importante de miels d'importation dont la traçabilité est largement insuffisante, alors que le consommateur français est attaché à un produit d'origine locale, sécurisé et de qualité », souligne la section du syndicat.
Selon elle, « valoriser le miel français de nos régions doit être une priorité, et pour cela l'étiquetage du ou des pays d'origine du miel doit être amélioré ».
La section apicole « se réjouit que nombre de ses idées (en matière d'installation et de formation) soient reprises » dans le plan de développement de la filière, à l'image du projet de BTS production végétale option apiculture.
La génétique et le développement du cheptel, au travers de la mise en place d'une filière d'élevage de reines et d'essaims, « constituent également des enjeux majeurs », estime le communiqué.
Par ailleurs, pour les apiculteurs de la FNSEA, « le partenariat agricole et apicole est une évidence. Les besoins croisés de l'apiculteur pour améliorer la production de miel et de l'agriculteur via une meilleure pollinisation passent par une évolution des pratiques agricoles comme des pratiques apicoles ». Ils attendent de ce plan qu'il contribue à « cette prise de conscience partagée ».
La Coordination rurale (CR) attend fermement la mobilisation des « plus hautes compétences scientifiques et de la recherche pour la compréhension indispensable des processus complexes » responsables des problèmes de productivité des ruches et de la santé des abeilles, indiquait mardi un communiqué du syndicat.
La CR regrette de ne pas avoir été entendue dans sa demande de création d'une chaire d'enseignement supérieur sur l'apiculture affectée entièrement à l'abeille, et de mise en place d'une station de recherche apicole autonome. « Celle de Bures-sur-Yvette (aujourd'hui fermée) fit largement progresser la connaissance des abeilles et du fonctionnement des colonies, notamment à travers la découverte de la phéromone royale », rappelle le syndicat.
Le syndicat regrette enfin que « la politique de préservation de la santé de l'abeille présentée dans le plan apicole ne s'intéresse pas aux pratiques apicoles en tant que telles, pour ne se centrer que sur les effets des produits phytosanitaires ». La CR craint que « cette omission n'en réduise fortement l'intérêt et l'efficacité ».
vols
lundi 18 février 2013 - 14h20
tous les cerealiers doivent porter plaintes pour vols de pollen Moi eleveur je n'ai pas le droit de faire n'importe quoi avec mon elevage .Je suis obligé de tenir mes animaux chez moi et cloturé alors pour les abeilles idem de plus elles transportent des maladies d'une plante à l'autre crocodile40