Le 20 juin 2013, dans un communiqué de presse, l'inteprofession du bétail et des viandes (Interbev) pose ses exigences face aux négociations commerciales ouvertes entre l'Union européenne et les Etats-Unis. Elle demande le maintien de toutes les mesures de marché protégeant les viandes françaises, et « l'absence d'ouvertures de contingents supplémentaires aux viandes produites aux Etats-Unis contre d'hypothétiques "ouvertures" sur d'autres produits ou secteurs ».
L'interprofession rappelle aux pouvoirs publics que la viande bovine n'est pas produite aux Etats-Unis avec les mêmes contraintes « environnementale, sanitaire et de bien-être » qu'en Europe. Et que ces « normes [américaines, NDLR] de production [...] sont en inadéquation complète avec les exigences du consommateur français ». Selon Interbev, la conclusion d'un accord commercial aboutirait à de « potentielles distorsions de concurrence [...] très largement en défaveur des pays de l'Union européenne et notamment de la France ».
« Quels que soient les enjeux commerciaux au niveau mondial, les filières des viandes bovine, ovine ou équine française ne peuvent pas être considérées comme "variable d'ajustement" au sein des relations commerciales mondiales, affirme Dominique Langlois, le président d'Interbev. Ces filières ne sauraient supporter une nouvelle distorsion de concurrence, telle que celle induite par les accords de libre-échange transatlantiques en discussion. »