« Le président de la République et le ministre de l’Agriculture ont remis à l’ordre du jour, sur demande de la FNSEA et des industries agroalimentaires, la possibilité d’une généralisation de la circulation des 44 tonnes sur les routes françaises. Une décision sera prise prochainement », a déploré France Nature Environnement (FNE), jeudi, dans un communiqué.
« Après l’abandon de la taxe carbone et le recul sur la mise en œuvre de la “taxe kilométrique pour les poids lourds”, les mégacamions reviennent à la charge, s’inquiète Michel Dubromel, responsable des transports à FNE. Quel sera le gain environnemental d’une telle mesure ? Nous attendons toujours les conclusions de l’étude inscrite dans la loi Grenelle 1. »
L'association écologiste rappelle que l’article 11 de la loi Grenelle 1 prévoit la réalisation d’une étude d’impact : « Le gouvernement présente au Parlement, au plus tard trois mois après la promulgation de la présente loi, un rapport sur les enjeux et les impacts relatifs, d'une part, à la généralisation de l'autorisation de circulation des poids lourds de 44 tonnes et, d'autre part, à la réduction de la vitesse à 80 kilomètres par heure pour tous les poids lourds circulant sur autoroute et à leur interdiction de se dépasser sur ces axes. »
« Aucune étude n’a été réalisée à ce sujet », selon FNE.
Elle réfute l'argument de la compétitivité avancé par les secteurs agricole et agroalimentaire qui demandent d'autoriser les camions de plus de 44 tonnes à la circulation, comme chez certains de nos voisins européens.
« Toute approche environnementale en matière d’agriculture et de transports implique avant tout la relocalisation des activités et la promotion des circuits courts », met en avant FNE.
« Quand bien même l’on arriverait à prouver un éventuel gain sur le coût du transport de certains produits agricoles, l’impact sur le prix final serait infime. On peut s'interroger sur la capacité d'une partie de la profession agricole à concilier nécessités économiques et exigences environnementales », affirme Jean-Claude Bevillard, responsable de l'agriculture à FNE .
« Ce signal n'est pas de nature à convaincre les citoyens du bien-fondé d'un budget ambitieux de la future Pac », ajoute-t-il.
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ILS SONT FOUS CES ROMAINS
jeudi 22 avril 2010 - 20h49
Pas de 44 tonnes sur nos routes semi pourries...qui va payer pour les réparer...acheminez par train assez de ces bahus qui polluent. si on autorise du 44 tonnes dans 5 ans on aura plus que du 44 tonnes...on n'est pas dans les plaines d' ukraine , du texas , du nevada...ASSEZ DE GROS TRACTEURS POUR MASSACRER LES TERRES , IL EST VRAI QU ' IL Y A CHEZ L'HOMME DES MALADIES INCURABLES QUI SE TRANSMETTENT PLUS VITE QUE LES VIRUS " LA FOLIE DES GRANDEURS" ET "D'ETRE PLUS QUE"...IL EST VRAI QU' ON VA ELIMINER 1 CHAUFFEUR SUR 2, QUE SI ILS APPROCHENT NOS PETITES ROUTES RURALES ET NOS COURS DE FERME EXIGUES ??? MALHEUR AUX BUDGETS COMMUNAUX POUR ELARGIR ET REPARER NOS ROUTES...1 EMPLOI EN MOINS ET DES IMPOTS LOCAUX EN PLUS...DITES MOI QU EST CE QU ILS SONT INTELLIGENTS CES GAULOIS...Ils vont tous en crever ...