La désertification gagne du terrain dans le monde mais elle n'est pas une fatalité, a plaidé mardi le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, devant l'assemblée générale annuelle de l'ONU.
Quelque 40 % des terres du globe sont arides ou semi-arides et 2 milliards de personnes en dépendent pour leur subsistance. « Pourquoi permettons-nous la détérioration de ces terres arides ? », a lancé Ban Ki-moon.
« Prenons la résolution aujourd'hui de renverser cette tendance. Contrairement à une idée reçue, toutes les terres arides ne sont pas stériles », a-t-il dit. « Une action opportune de notre part peut débloquer ces richesses et apporter des solutions », a ajouté le chef de l'ONU.
Plus de 12 millions d'hectares de terres productives sont perdus chaque année, explique la Convention des Nations unies pour combattre la désertification (CNUCD).
Mais des contre-exemples existent, comme la restauration des anciennes terrasses dans les Andes du Pérou ou la plantation d'arbres pour arrêter la progression des sables du Sahara.
Selon Ban Ki-moon, l'utilisation durable des terres doit être placée au cœur des politiques publiques des gouvernements.