Le Modef « regrette que rien de concret n'ait été annoncé sur les prix, pas plus que sur l'encadrement des marges de la grande distribution », à l'occasion du Sommet de l'élevage.
« Présent durant trois jours au Sommet de l'élevage, le Modef a pu mesurer le mécontentement, la désespérance, la colère des éleveurs. Ils dénoncent la baisse importante de leur marge nette de production sous l'effet ciseau de la baisse des prix et de la hausse continue des charges d'exploitation. Ils sont nombreux à ne pas comprendre que la baisse importante du prix des céréales ne soit pas répercutée sur le prix des aliments », relève le syndicat dans un communiqué du 3 octobre 2014.
« Lors de la visite du ministre de l'Agriculture sur son stand, le Modef s'est fait l'interprète de ce mécontentement. Il a notamment dénoncé l'attitude de l'aval de la production, négoces, industriels, grande distribution confondus qui piratent (au nom de la prétendue compétitivité) les aides accordées aux éleveurs au travers d'une baisse des prix. »
« A l'issue de la visite au Sommet de l'élevage, le ministre a fait un certain nombre d'annonces. Le Modef prend acte de l'avancement de la revalorisation de la nouvelle ICHN dès 2016 et de la fin des tests ESB. »
« Le Modef regrette que rien de concret n'ai été annoncé sur les prix, pas plus que sur l'encadrement des marges de la grande distribution. Au vu de la situation difficile vécue par les éleveurs, le Modef appelle le gouvernement à accélérer et revaloriser la mise en place de la surprime des 52 premiers hectares et à revoir la convergence des aides à 100 % au lieu de 70 % », conclut le communiqué.