Le Parlement a autorisé, le 16 décembre 2013, par un vote unanime de l'Assemblée nationale, l'établissement public FranceAgriMer à continuer à assurer l'achat, l'acheminement et le contrôle des denrées distribuées dans le cadre de l'aide alimentaire aux plus démunis.
FranceAgriMer, chargé de veiller au bon fonctionnement des marchés agricoles, était à ce titre l'interlocuteur des associations chargées de la distribution de l'aide alimentaire (Restaurants du Ccœur, Banques alimentaires, Secours populaire, Croix-Rouge). Mais comme l'aide alimentaire relèvera dans l'UE, à partir du 1er janvier 2014, non plus de la politique agricole mais de la politique sociale, il était nécessaire de modifier les statuts de FranceAgriMer pour qu'il assure toujours sa mission dans ce domaine. C'est ce qu'ont autorisé le lundi 16 décembre 2013 les députés, comme l'avaient fait au début d'octobre les sénateurs, également à l'unanimité.
L'aide alimentaire aux plus démunis représentera l'an prochain en France 71 millions d'euros, soit exactement le même montant que cette année. Un amendement du gouvernement au Budget, voté la semaine dernière, a en effet permis de compenser une baisse de 8,2 millions d'euros (et non 7,6 millions comme annoncé initialement) entraînée par la baisse des crédits européens et la hausse de la TVA.
Sur l'ensemble de l'UE, l'aide alimentaire européenne représente aujourd'hui quelque 130 millions de repas qui bénéficient à 18 millions de personnes chaque année. Après de difficiles négociations, elle a été finalement préservée tout en ayant changé de statut.
Par ailleurs, la proposition de loi adoptée permet à FranceAgriMer de gérer la présence française à l'exposition universelle de Milan de 2015 dont le thème sera : « Nourrir la planète, énergie pour la vie ».