Faisant suite à l'intrusion, le vendredi 17 janvier 2014, de militants anti-OGM dans les locaux de la société Monsanto à Trèbes (Aude), l'UFS (Union française des semenciers), l'AGPM (Association générale des producteurs de maïs) et la FNPSMS (Fédération nationale de la production de semences de maïs et de sorgho) ont vivement réagi, mercredi. La centaine de militants souhaitait que le gouvernement reconduise le moratoire sur la culture de maïs transgénique Mon 810.
« Nos entreprises, comme la recherche publique, sont victimes depuis plusieurs années de destructions qui anéantissent leurs travaux de recherche. Cette forme d'opposition par la force a abouti aujourd'hui à la disparition pure et simple dans notre pays de toute recherche concernant ces technologies largement utilisées dans le monde », déplore l'UFS. Elle appelle en conséquence le gouvernement et les parties prenantes qui le souhaitent à se mettre autour de la table pour enfin dépassionner ce débat.
Pour la filière du maïs, ces actes sont d‘autant plus répréhensibles qu'ils vont à l'encontre des investissements réalisés, des emplois créés et de la dynamique de terroir.
« La violation de votre site et les dégradations commises ne justifient aucune indulgence et doivent être fermement condamnées par les pouvoirs publics afin qu'elles ne se reproduisent plus », concluent-ils.