Les coopératives Maïsadour et Terrena ont annoncé mardi leur intention de créer un leader européen de la production de semences en rapprochant leurs activités dee semences dont les territoires et les espèces travaillées sont « complémentaires ». L'objectif est de finaliser le projet avant l'été 2016.
« Les conseils d'administration du groupe coopératif Maïsadour et de Terrena annoncent avoir commencé les discussions en vue de créer une entité commune, acteur important de la R&D et leader européen de la production de semences », indiquent les deux groupes dans un communiqué commun. La filiale commune détenue à 51 % par Maïsadour et 49 % par Terrena représentera 260 millions d'euros de chiffre d'affaires et 1.100 salariés.
A l'issue des négociations qui s'ouvrent entre les parties concernées, et après avis des autorités et instances compétentes, cette entité regroupera l'intégralité des branches de semences des deux groupes coopératifs, dont les territoires et les espèces travaillées sont parfaitement complémentaires, assure le communiqué. Maïsadour et Terrena se fixent l'objectif de « finaliser le projet avant l'été 2016 ».
Le nouveau groupe travaillera sur deux axes : la multiplication de semences multi-espèces pour tiers (maïs, tournesol, colza, céréales, luzerne, fourragères, potagères) pour la France, l'Espagne, et l'Europe de l'Est ; et la création variétale et le développement de ses propres marques de semences, de produits de santé végétale et de services à destination des agriculteurs et distributeurs.
« Ce rapprochement sera l'aboutissement d'un partenariat de plusieurs années entre les gammes de produits de Jouffray-Drillaud, filiale de Terrena, et le réseau commercial international de Maïsadour Semences, dans la commercialisation des semences et services destinés à l'élevage », souligne le texte.
pourquoi faire?
jeudi 10 septembre 2015 - 07h15
Nos coopératives sont obsédées par leur chiffre d'affaire. Si on évaluait leur efficacité en fonction des installations de jeunes ou bien du revenu de leurs adhérents on s'apercevrait que les fusions ou encore les stratégies d'investissement a l'étranger sont préjudiciables aux interets des coopérateurs. Les directeurs tous sortis d'HEC payés a 12000e par mois ont pris le pouvoir dans ces mastodontes qui ont fini par considérer que le paysan est un salarié ...et donc une charge.