« Se protéger contre les effets ou les conséquences des sécheresses est un impératif pour les agriculteurs, notamment dans le centre et le sud de notre pays », estime l'Académie d'Agriculture qui a créé un groupe de travail sur les moyens de faire face à cet aléa majeur.
Dans son rapport paru en octobre 2012 et diffusé le 8 novembre, l'académie rappelle que l'irrigation constitue « une première réponse ». Mais au vu du coût, du manque de disponibilité de l'eau et de la réforme de la Pac, le groupe s'est concentré vers d'autres moyens.
Parmi eux, des moyens agronomiques (l'esquive, l'évitement et le choix de plantes peu sensibles à la sécheresse) et génétiques (sélection conventionnelle, de la génomique ou de la transgénèse pour améliorer la tolérance au stress hydrique).
Le groupe s'est aussi interrogé sur la compensation des conséquences financières des sécheresses. « Il faudra avoir recours à un système d'assurance contre la sécheresse et les autres aléas climatiques, estime l'Académie. Mais malgré les aides publiques, le coût des primes d'assurance, est élevé dès lors que l'exploitant souhaite une réelle protection. »
Télécharger le rapport de l'Académie d'agriculture.