Stéphane Gin, directeur de l'assurance agricole de Groupama, a indiqué à l'AFP « qu'un petit moins de 30 % des surfaces semées en grandes cultures sont assurées » avec une assurance multirisque climatique. Ainsi, sur les 70 % de surfaces en grandes cultures restantes, aucune assurance récolte n'a été souscrite. Ce qui laisse ces cultures sans protection, puisqu'elles sont exclues du champ d'indemnisation des calamités.
Groupama est le premier assureur de l'agriculture française, qui détient sur le segment de l'assurance multirisque climatique sur récoltes, « entre 90 et 95 % des contrats du marché », soit plus de 61.000 polices sur « les 70.000 souscrites sur le territoire », a précisé Stéphane Gin.
Les agriculteurs ne peuvent plus prétendre à cette couverture climatique depuis le 21 avril 2011, puisque l'événement sécheresse – et ses effets – est quasi certain. « Et dans la mesure où un événement est certain il ne peut plus être assuré », a-t-il confirmé.
UNE POLITIQUE DE PRIX
jeudi 26 mai 2011 - 23h25
une politique de juste prix permettrait aux agriculteurs de couvrir de justes rémunérations et de justes risques... les réserves çà existe à conditions de dégager des excédents en années fastes; ce qui éviterait aux paysans de recourir aux banques et aux assureurs que l'agriculture entretient grassement... Une entreprise saine devrait avoir au moins une campagne d'avance. La PAC 1993 a tellement asphyxié les paysans que beaucoup risquent la faillite si l'année s'averait trés déficitaire... Pourtant les sécheresses ont toujours existé et continueront de se succéder... Il serait temps de revoir la redistribution des revenus. L'agriculture ne pourra subsister dans une économie de misére.