A dix jours de l'échéance que s'est fixée l'UE pour parvenir à un accord sur la Pac, la FNSEA reste « mobilisée » et a rappelé, ce mardi 11 juin 2013 au ministre de l'Agriculture, ses trois priorités :
1. Sur le budget
La FNSEA souhaite que la rallonge de 150 millions d'euros par an du deuxième pilier de la Pac (développement rural), décidée par les 27 Etats membres dans le cadre des perspectives financières de l'UE 2014-2020, « vienne reconsolider le premier pilier (aides directes) ». Ce que permet l'accord actuel entre les Etats membres dans la mesure où cette somme correspond à 15 % de l'enveloppe du deuxième pilier. « Ce serait aussi une consolidation financière pour la France qui s'affranchirait ainsi du cofinancement (inhérent au deuxième pilier, ndlr) pour aller chercher ces 15 % supplémentaires », a déclaré Xavier Beulin à l'occasion d'une conférence de presse à Paris, le 11 juin.
2. Sur les aides directes
La FNSEA veut que les questions du verdissement, du recouplage et de la convergence interne des aides soient liées. « Si nous les prenons séparément, on pourrait arriver à quelque chose d'indigeste pour telle ou telle exploitation. Or, l'agriculteur va comparer la hauteur du virement entre 2014 avec 2015. Il faut absolument éviter une marche trop importante la première année, à la hausse comme à la baisse », a martelé Xavier Beulin. Le syndicat, loin d'adhérer à la proposition d'une convergence totale des aides entre agriculteurs français en 2020, vise 50 %. Et, entre 2015 et 2020, une marche de 7 points par an, pour avoir « la capacité de rapprocher les écarts ». Comme il propose une convergence proportionnelle, il veut un verdissement proportionnel (à l'enveloppe de chaque exploitation) et non forfaitaire (30 % de l'enveloppe nationale des aides directes). Quant aux productions à recoupler, « tout dépendra de l'addition des différents outils », a précisé Henri Brichard, vice-président de la FNSEA.
C'est sur ces outils que la position de la FNSEA semble la plus éloignée de celle du ministère de l'Agriculture. Stéphane Le Foll prône une « convergence suffisamment significative », sans vouloir s'avancer davantage avant la fin des négociations européennes du 23 au 26 juin à Luxembourg. La FNSEA estime toujours que la surdotation (ou surprime) des cinquante premiers hectares est une « fausse bonne idée » et attend les simulations chiffrées du ministère qui prouveraient le contraire. Xavier Beulin a demandé une réunion de travail au ministre.
3. OCM unique
La FNSEA continue de pointer du doigt les lacunes de la proposition de la Commission et rappelle qu'elle « soutient largement » les propositions du député européen Michel Dantin, approuvées par le Parlement européen, notamment sur la gestion des risques et l'après-quotas.
Le président de la FNSEA a conclu la conférence de presse en rappelant que la Pac n'était qu'un élément pour les agriculteurs et qu'il « préférait se battre sur les prix que sur un delta de DPU ».
SORTONS DE LA PAC
mardi 11 juin 2013 - 19h31
ET DES SCANDALES FINANCIERS QUI S Y BRODENT...DES FONCTIONNAIRES RETRAITÉS DÈS L AGE DE 50 ANS APRES 15-20 D' EXERCICE ET DES RETRAITES EQUIVALENTES A 10 FOIS CELLE D UN PAYSAN... NOUS RESTE -T-IL UN PEU DE JUGEOTE ???