« Selon les estimations encore provisoires, issues d'enquêtes auprès des collecteurs, le rendement moyen national en féverole en 2012 serait de 51 q/ha, soit 6 q/ha de mieux que la moyenne des cinq années précédentes et proche du record de 2008 (52 q/ha) », indique dans sa dernière note au opérateur l'Unip (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines).
Malgré un recul des surfaces (à 61.000 ha, soit -32 % par rapport à 2011, selon le ministère de l'Agriculture), la production ne baisserait que de 7 % par rapport à 2011.
Les régions du nord de la France ont des rendements moyens records avec des féveroles de printemps en système de grandes cultures et destinées à l'exportation. En revanche, au sud, il s'agit essentiellement de féverole d'hiver, en système de polyculture-élevage.
Ainsi, le climat en 2012 a été favorable à la féverole de printemps, avec des pluies abondantes en juin et au début de juillet, puis un temps ensoleillé et sec en fin de cycle.
Le principal facteur de variation des rendements entre parcelles est lié à la maîtrise des maladies aériennes, faisant suite à la forte pression de rouille et de botrytis.
Quant à la qualité visuelle, elle semble globalement bonne pour les féveroles destinées à l'exportation.