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Préparations naturelles

Les défenseurs appellent les pouvoirs publics à cesser le « double langage »

Publié le jeudi 28 janvier 2010 - 15h59

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Malgré des avancées législatives (loi sur l'eau, Grenelle de l'environnement), l'Association pour la promotion des préparations naturelles peu préoccupantes (Aspro PNPP) s'est inquiétée, jeudi, dans un communiqué, d'une reprise de la chasse aux produits du type « purin d'ortie ».

 

Elle en veut pour preuve que « le Service régional de l’agriculture de Strasbourg (ministère de l’Agriculture), par un courrier du 15 janvier 2010, met en demeure l’entreprise Viti.com de détruire 10 litres d’huile de Neem en tant que déchet industriel spécial ».

 

« L'huile de Neem est un produit purement végétal traditionnellement extrait d’un arbre local par les populations asiatiques et africaines qui s’en servent comme insecticide, mais qui l’ingèrent aussi comme vermifuge. Elle fait partie de la liste des produits utilisables en agriculture biologique dans le règlement européen et à ce titre utilisée dans de nombreux pays de la communauté », font valoir les promoteurs des PNPP.

 

Dans la loi sur l'eau de décembre 2006, « le législateur a clairement exprimé sa volonté de faciliter l’utilisation et la commercialisation des PNPP; cela a été confirmé par un amendement voté par le Sénat, dans [...] la loi de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement » d'août 2009.

 

Malgré ces avancées législatives « les PNPP ne sont toujours pas clairement facilitées, mais l’Administration classe certaines d’entre elles parmi les produits dangereux », déplore l'Aspro-PNPP.

 

« Le discours sur la réduction des pesticides relève plus d’un plan de communication que d’une réelle volonté de voir aboutir des alternatives », estime-t-elle.

 

Pour répondre aux attentes d'« un nombre croissant d’utilisateurs (jardiniers, agriculteurs, collectivités locales...) et indirectement de consommateurs, soucieux de préserver l’environnement », la loi Grenelle II « doit être l’occasion pour les députés de réaffirmer leur volonté de faire cesser ce double langage », espère l'association.

 


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