Dans les Pyrénées, les ours rendent le pastoralisme difficile. La Fédération nationale ovine (FNO) a signalé dans un communiqué vendredi qu'un éleveur avait était contraint de redescendre ses brebis prématurément des estives ariégeoises pour cause de prédation. Et cela, pour la première fois de mémoire d'homme.
Dans le Jura, c'est le lynx qui perturbe les troupeaux pendant que les attaques de loups font toujours rage dans les Alpes, les Vosges ou le Massif central.
« Partout, c'est l'animal sauvage qui est préféré à l'homme et à ses troupeaux domestiques, déplore la FNO. Nos dirigeants politiques ont manifestement fait le choix de l'ensauvagement des territoires au détriment de la présence humaine et l'activité économique des massifs. Pourtant, c'est bien l'homme et ses troupeaux qui permettent l'entretien des territoires nécessaires aux activités du tourisme, et qui sont le dernier rempart contre la désertification des zones rurales. »