Faisant suite à l'accord intervenu la semaine dernière sur la Pac, l'UNPT (Union nationale des producteurs de pomme de terre) « appelle à la mise en place d'un soutien couplé à la production de pommes de terre féculière », afin d'éviter la fermeture des deux usines encore en place en France.
« Le récent accord sur la Pac permet un tel dispositif, affirme le syndicat. Ce soutien transitoire permettra à la filière française de développer les nouveaux marchés issus de la chimie du végétal, de passer le cap de la restructuration européenne mais surtout d'en sortir plus forte et plus compétitive. »
Cette filière entend faire face au démantèlement de l'OCM et du quota européen en 2012 qui a entériné « une totale libéralisation du marché de la fécule ». Et selon l'UNPT, « l'avenir s'annonce délicat : le rythme de la restructuration induite par ces démantèlements est trop rapide pour que la filière s'adapte et puisse résister ».