Alors que les modalités des soutiens en faveur de la production de bovins à viande dans le cadre de la nouvelle Pac sont en cours de définition, la filière bovine de Coop de France alerte sur plusieurs points, dans un communiqué diffusé le vendredi 13 décembre 2013.
Coop de France insiste tout d'abord sur « la nécessité d'adresser un signal clair et positif en faveur de l'engraissement de jeunes bovins ». « Cette production est créatrice d'emploi et de valeur ajoutée sur les territoires. Elle sera fortement affectée par la convergence des DPU. »
« Pour être efficace et atteindre ses ambitions, il faut que le dispositif de l'engraissement soit doté d'une enveloppe de 30 M€ pour les bovins de moins de 24 mois abattus sur le territoire national. Afin de renforcer l'organisation économique de la filière, ce soutien doit être réservé à la production contractualisée avec une OP », estime l'organisation.
Pour la filière bovine de Coop de France, il faut également « une meilleure orientation de la prime vache allaitante vers des vaches productives sans désorganiser le marché ».
« Pour garantir le maintien de la production, elle doit être attribuée aux effectifs de vaches présentes avec un taux de prolificité minimale de 0,8. Afin de ne pas perturber la fluidité du marché, les vaches doivent pouvoir être remplacées par d'autres femelles de plus de deux ans au cours de la période de détention. »
Enfin, Coop de France estime que les fonds de 200 M€/an dégagés par la nouvelle Pac doivent accompagner un plan de modernisation et de développement des ateliers de production.
« Il doit être assorti d'une obligation d'engagement en organisation de producteurs pour encourager la structuration de la production bovine. Il doit être conditionné à un accompagnement technico-économique afin de garantir les performances des ateliers de production », explique l'organisation.