Lors de l'assemblée plénière d'Orama le 27 novembre 2012, les producteurs de céréales et d'oléoprotéagineux ont affirmé « l'importance d'un accord sur le budget européen 2014-2020 qui permette de préserver la Pac, et d'une réforme de la Pac qui garantisse l'absence de distorsions entre les producteurs de grains français et leurs homologues européens, singulièrement allemands », indique Orama mercredi dans un communiqué.
Les participants ont insisté sur « la nécessité d'aboutir à brève échéance à un accord sur un budget européen qui préserve le budget de la Pac », explique Orama, l'union des grandes cultures qui rassemble l'AGPB (producteurs de blé), l'AGPM (producteurs de maïs) et la Fop (producteurs d'oléoprotéagineux).
S'agissant de la réforme de la Pac qui pourrait dès lors être décidée d'ici au 30 juin 2013, ils ont insisté sur « la nécessité de fixer les aides aux producteurs selon des règles de niveau européen afin de garantir l'absence de toute distorsion entre producteurs de grains français et leurs homologues européens ».
« Le maintien de la compétitivité de la filière est déterminant, afin de poursuivre une stratégie ambitieuse et de longue haleine pour “produire plus et produire mieux”, une politique de production qui participe à la croissance tout en diminuant son empreinte environnementale », détaille le communiqué.
« Il nous faut un budget européen qui préserve le budget de la Pac, et une réforme de la Pac qui porte une ambition : celle de “produire plus et produire mieux”. Pour cela les aides de la Pac doivent répondre à des règles fixées au niveau européen, qui ne créent aucune distorsion avec nos homologues européens singulièrement allemands. A défaut, notre agriculture performante risque de suivre l'exemple déplorable de notre industrie », a déclaré Philippe Pinta, président d'Orama, cité dans le communiqué.
réponse à Berber 40
jeudi 29 novembre 2012 - 18h04
je suis tout à fait d'accord avec vous puisque les Américains, chinois,Japonais ne subventionnent pas leurs agriculteurs. Je propose même que l'on coupe les crédits aux armées puisqu'il n'y a plus de guerre. L'arme nucléaire, l'arme alimentaire,cela ne sert plus à rien dans un monde parfait.Soyons tous dépendants les uns des autres puisque tous les pays sont démocratiques.