La France soumettra le 22 octobre 2012, lors du conseil des ministres de l'Agriculture à Luxembourg, les adaptations au projet de la Commission européen qu'il souhaite voir adoptées, pour une Pac « plus riche en emplois et plus juste ». Stéphane Le Foll demande notamment la revalorisation des aides directes sur les 50 premiers hectares, avec un système de dégressivité. Il l'a annoncé à l'occasion de son audition devant la commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale le 17 octobre 2012.
Cette « surprime », comme l'a appelée Germinal Peiro, le spécialiste des questions agricoles au PS lors d'un débat parlementaire le 18 octobre 2012 sur le thème, « La réforme de la Pac : un nouveau contrat social ? », doit permettre de prendre en compte le critère de l'emploi dans la répartition des aides.
Il a rappelé que la France avait perdu 26 % de ses agriculteurs en dix ans et que l'emploi à l'hectare est très différent d'une production à l'autre (céréales, élevage, fruits et légumes). « L'abandon des références historiques et la recherche de convergence des aides, souhaitées par la Commission, ne doivent pas être destructrices d'emplois par la suite », a indiqué le ministre.
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vendredi 19 octobre 2012 - 09h24
Débile. Il faut que les exploitations se préparent à être rentables sans les aides. Ce n'est pas cette mesure qui empêchera les plus faibles de disparaitre. Malheureusement. On ne va pas non plus en agriculture, créer des emplois de complaisance, comme dans beaucoup d'administrations; cela ne fera qu'inciter l'opinion à traîter les agriculteurs encore un peu plus d'assistés. C'est l'augmentation massive des prix agricoles, (surtout en élevage car pour les céréaliers c'est (provisoirement?) fait, qui sauvera les emplois; pas les aides qui ne sont que de l'interventionnisme des gouvernements et sont payées par ceux qui paient des impôts et nourrissent donc ceux qui n'en paient pas (et qui les insultent en plus).