Le 22 février 2014, à l'occasion de la remise du Grand Prix de l'Afja du journalisme agricole, Stéphane Le Foll a fait le point sur les sujets qui font l'actualité agricole, autour d'un déjeuner avec la presse.
Le ministre s'est dit favorable au développement des énergies renouvelables. Il a précisé qu'un travail était en cours sur un schéma de développement pour l'agriculture et la forêt. « L'agriculture est un partenaire important, intelligent », a-t-il souligné, prenant l'exemple de la méthanisation.
Sur le contentieux des nitrates, et le réquisitoire de l'avocat général à la Cour de justice européenne du 16 janvier 2014 contre la France, il a déclaré : « On est assez loin, malgré les efforts faits », des objectifs fixés par la directive européenne il y a plus de dix ans. Il a toutefois minimisé la portée des critiques de l'avocat, rappelé que la France essayait de les corriger. « On ne veut pas de contraintes supplémentaires, mais il faut changer les pratiques. C'est l'ambition de la loi d'avenir agricole tournée vers l'agroécologie », a-t-il expliqué en substance.
Stéphane Le Foll a surtout rappelé que la France n'était pas la seule concernée. L'Allemagne, par exemple, l'est aussi, et pour l'ensemble de son territoire. « Son contentieux est plus difficile. ».
jeudi 23 janvier 2014 - 22h09
Il y a toujours ces fameux emplois fictifs à conserver ; il faut limiter le chaumage . Les nitrates ne sont pas nocifs pour la santé (source médicale) . Les nitrates ne sont pas responsables des algues vertes (source INRA 2000) . Mais il ne faut pas supprimer un système en place depuis des années et vecteur d' emplois "fictifs" . Ce sont des milliards qui ont été gaspillés sur le dos des agriculteurs ; et comme notre économie va bien , on peut bien continuer à en gaspiller encore pour conserver ces emplois fictifs .