« Stop à la mauvaise foi et à la stigmatisation ! » ont réagi jeudi la FNSEA, la FNP (Fédération nationale porcine) et Coop de France, à la suite de l'annonce du dépôt, par France Nature Environnement et Eaux et Rivières de Bretagne, d'un recours en annulation du décret créant le régime de l'enregistrement pour les élevages de porcs.
Dans leur communiqué, les organisations agricoles contestent les déclarations de FNE qui estime n'avoir pas été consultée sur le texte. « Les ONG sont invitées à tous les groupes de travail et elles siègent au CSPRT, qui vote sur les textes », rappellent l'APCA (chambres d'agriculture) et la FNP.
D'autre part, contrairement aux affirmations des environnementalistes, ces deux organisations agricoles réfutent l'idée selon laquelle les nouveaux textes sont moins exigeants sur le plan environnemental. Si les arguments de la profession ont permis de faire marche arrière sur certaines propositions du ministère de l'Ecologie, pour ne pas dire d'ONG, il s'est agi « d'éviter le pire », selon elles.
D'abord, parce que la plupart des assouplissements obtenus concernent des exigences supplémentaires par rapport à la réglementation de 2005. Ensuite, parce que les obligations qui ne figurent pas dans les textes nationaux (comme l'obligation de dimensionner les plans d'épandage par rapport au phosphore) pourront toujours être prises en compte dans l'examen des dossiers d'enregistrement ou d'autorisation individuels.