« Malgré des conditions de semis et de récolte difficiles, les rendements et la valeur alimentaire sont satisfaisants », a déclaré le 11 décembre 2013 Bertrand Carpentier, ingénieur en maïs fourrage chez Arvalis, lors du bilan annuel à Paris. Pourtant, en début de saison, il ne cache pas avoir été inquiet. « Finalement, les éleveurs ont pu remplir leur silo sans achats extérieurs », souffle-t-il.
La période de récolte a duré dix semaines. « Il n'est pas rare de voir la campagne débuter au 20 août, poursuit Bertrand Carpentier. Mais certains éleveurs ont ensilé jusqu'au 1er novembre. Arvalis recommande une date limite au 15 octobre. »
Les retardataires ont parfois ensilé des maïs au niveau de maturité trop élevé, desséchés sur pied. La qualité de la partie tige-feuille a subi quelques dommages, mais les grains étaient bien remplis. L'amidon est au rendez-vous. Les résultats sont meilleurs que ceux de 2012 : 32 %.
« Les analyses sont hétérogènes selon les régions, poursuit Bertrand Carpentier. C'est en Bretagne que les maïs sont les plus secs. D'après les résultats nationaux, le taux de matière sèche varie entre 28 et 37 %. Les extrêmes s'expliquent le plus souvent par un chantier précoce faute de stocks, ou un retard des travaux à cause de la pluie. »