Selon une enquête culturale réalisée par le service agronomique de Coop de France déshydratation (1) publiée mercredi, la campagne de 2011 en luzerne à destination de la déshydratation champenoise a été globalement bonne, avec des rendements en hausse (13 tonnes de matière sèche par hectare), une bonne tolérance à la sécheresse printanière, moins d'insecticides, une progression des implantations sans labour, une bonne réponse des semis sous couverts printaniers, une amélioration de l'efficacité du désherbage et des prix satisfaisants.
« Cela devrait inciter les agriculteurs à renouveler leurs luzernières en 2012, espère la filière de la luzerne. D'autant plus que les perspectives de marché sont également satisfaisantes et que la luzerne a résisté à un nouvel accident climatique cette année, le gel, ce qui prouve une fois de plus sa rusticité. » Selon Coop de France déshydratation, « la luzerne confirme ainsi son statut de plante qui sécurise le système d'exploitation ».
Par ailleurs, la situation économique de la luzerne s'est très nettement améliorée en 2011 par rapport à l'enquête culturale de 2009. Les marges brutes moyennes sur trois années s'élève à 773 €/ha réparties en 511 € en année 1, 989 € en année 2 et 928 € en année 3.
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(1) L'étude porte sur 1.104 parcelles représentant 8.569 hectares en Champagne-Ardenne.