Dans un récent rapport intitulé « Ligne à haute et très haute tension, santé et environnement », l’office parlementaire des choix scientifiques et technologiques (OPECST) du Sénat se prononce en faveur d’une reconduction et d’une rénovation du Groupement permanent pour la sécurité électrique en élevage, le GPSE.
Fondé en 1999, le GPSE a proposé une méthodologie pour aborder les problèmes en élevage attribués aux phénomènes électriques. Les parlementaires proposent aujourd’hui que l’Etat se réengage dans sa direction et son financement.
« Le GPSE ne doit pas être une commission où RTE, dans un tête-à-tête avec les agriculteurs, règle les situations litigieuses », insistent-ils.
L’OPECST propose d’élargir le domaine d’action du GPSE à toutes les professions agricoles : apiculteurs, céréaliers, éleveurs. Elle insiste également pour que soit mis fin « au secret entourant le règlement des cas litigieux. Une discrétion ne doit être préservée qu’à la demande de l’agriculteur qui doit être libre de diffuser son expérience ».
Pour l’OPECST, faire preuve de plus de transparence permettrait aussi au GPSE de mieux faire connaître son action et sa méthodologie, et il insiste sur la nécessité de faire « revenir au premier plan la mission pédagogique » du GPSE, notamment avec la mise en place d’un site internet.