En réaction à l'annonce du gouvernement concernant le relèvement du seuil d'autorisation à 2.000 places pour les élevages de porcs, la fédération d'associations écologistes France Nature Environnement a claqué la porte des Etats-généraux du droit de l'environnement.
L'association Eaux et Rivières de Bretagne, membre de la fédération, compte aller plus loin et annonce qu'elle va « saisir la Commission européenne de ce nouvel affaiblissement de la mise en œuvre de la directive nitrates et de la lutte contre les algues vertes ».
Eaux et Rivières de Bretagne compte également demander à la Commission qu'en cas de condamnation financière, ce ne soit pas le ministère de l'Environnement mais « le ministère de l'Agriculture qui paie les amendes et les astreintes, puisque c'est lui à présent qui décide des réglementations environnementales ».
Quelles priorités?
mardi 17 septembre 2013 - 18h21
Nos politiques voient désormais les résultats des décisions initiées par ces associations: baisse de la production porcine (moins 1 millions par an) avec à la clé, fermeture d'abattoirs et des centaines de personnes sans travail. Ces associations refusent de voir que les éleveurs ont fait de réels efforts dans la gestion des effluents d'élevage. Leur priorité, c'est la nature ou du moins, l'idée qu'elles s'en font. L'économie et les hommes, ce n'est pas leur problème.