En pleine campagne pour les élections aux chambres d'agriculture, et à l'occasion des Assises de l'installation, le syndicat Jeunes Agriculteurs (JA) veut réaffirmer sa légitimité en matière d'installation.
Dans un communiqué du 15 janvier 2013, le syndicat explique « soutenir une personnalisation plus poussée des financements pour répondre aux nouvelles situations des futurs installés ». Il propose quatre modes de financement différents suivant les profils et projets : le cautionnement, la trésorerie, l'épargne à effet de levier ou encore les prêts bonifiés.
Jeunes Agriculteurs précise notamment la nécessité d'instituer des soutiens particuliers pour les « hors-cadre familial » qui ne bénéficient pas de cautionnement familial et doivent souvent reprendre l'intégralité d'une exploitation. De manière plus générale, le syndicat préconise également la mise en place d'une « épargne à effet de levier pour réinvestir dix ans après son installation », le système actuel incitant à investir dès les cinq premières années.
JA demande également que le financement de l'installation soit personnalisé et diversifié. Sans remettre en cause les aides de l'Etat, il demande à d'autres secteurs de s'impliquer et notamment aux collectivités. Pour le syndicat, ces dernières doivent s'investir dans le renouvellement des générations afin de préserver le dynamisme de leur territoire. Selon lui, les aides versées par ces autres secteurs pourraient être complémentaires et devraient permettre d'accompagner l'ensemble des projets et des personnes (plus de 40 ans). Cette complémentarité entre les soutiens aidera les futurs installés à se constituer un « mur bancaire » au travers d'une palette de financement.