Une agnelle génétiquement modifiée avec une protéine de méduse par l'Institut national de recherche agronomique (Inra) s'est retrouvée dans la chaîne alimentaire à l'automne dernier et a été commercialisée, assure mardi Le Parisien à sa une.
En novembre 2014, cette agnelle baptisée « Rubis » a été envoyée à l'abattoir avec des animaux normaux et sa viande a été mise en vente et achetée par un particulier en Ile-de-France, écrit le quotidien, qui cite des sources de l'Inra et des sources judiciaires.
L'agnelle-méduse « s'est retrouvée dans une assiette ! Qui l'a mangée ? Nul ne sait. On sait juste que sa viande est sortie d'un abattoir francilien en novembre 2014 », s'inquiète Le Parisien qui a fait sa une de « la folle affaire du mouton OGM ».
L'Inra, qui assure que la consommation de cette viande ne présente pas de risque sanitaire, a diligenté une enquête interne avant de saisir la justice la semaine dernière pour « mise sur le marché d'un produit consistant en organismes génétiquement modifiés ou contenant de tels organismes », précise le journal.
L'Inra met en avant des « actes de malveillance » de la part d'employés de l'Unité commune d'expérimentation animale (UCEA) mais de nombreux dysfonctionnements ont été relevés sur les sites de Jouy-en-Josas (Yvelines) et Bressonvilliers (Essonne).
Dans un contexte de multiplication des affaires mettant en cause la qualité et la sécurité sanitaire de la viande dans un pays marqué par le scandale de la « vache folle », la justice a été saisie par la direction de l'Inra. Le parquet de Meaux a transmis l'affaire au pôle de santé publique du tribunal de Grande instance de Paris.
le consomateur médusé!
mercredi 24 juin 2015 - 07h07
on connaissait le boeuf-cheval (roumain)maintenant c'est l'agneau méduse qui fait l'actualité. C'est pratique on a la viande et le poisson en meme temps.