La Commission européenne a adopté mardi une feuille de route indiquant la trajectoire à suivre pour parvenir à une réduction d'au moins 80 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050, par rapport aux niveaux de 1990.
Cet objectif est censé être atteint par des mesures internes uniquement. Par conséquent, « toute utilisation de crédits d'émission [internationaux] contribuerait à réduire les émissions au-delà de 80 %. » Pour atteindre l'objectif en interne d'ici à 2050, les émissions devront être réduites de 40 % en 2030 et de 60 % en 2040.
Tous les secteurs seront mis à contribution. Pour l'agriculture, qui a déjà réduit ses émissions de 20 % entre 1990 et 2005, l'objectif est de réduire les émissions de GES de 42 à 49 % d'ici à 2050, en passant par une réduction de 36 à 37 % en 2030. Au-delà, les marges de manœuvre seront plus limitées en raison des besoins alimentaires croissants.
Les pistes proposées pour réduire l'empreinte carbone de l'agriculture vont de l'utilisation plus efficace des fertilisants à l'accroissement de la productivité de l'élevage, en passant par le stockage du carbone dans les sols et l'utilisation d'énergies renouvelables.
D'autre part, si les transports électriques se développent, la demande en biocarburants pourrait se limiter à 10 % du bouquet énergétique, ce qui correspond à l'objectif pour 2020. Sinon, les biocarburants seront davantage sollicités, entraînant une pression accrue sur l'utilisation des sols.
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mercredi 09 mars 2011 - 11h15
Ben voyons: il faut réduire la consommation de produits phytosanitaires, donc biner, passer la herse étrille etc... Tout cela représente des passages de tracteur supplémentaires, donc du fioul consommé donc des émissions de CO2 en plus Il faut choisir. On ne va pas revenir aux boeuf ,aux chevaux, ou à la main. Si on ne peut plus traiter, ni compenser par des passages mécaniques, on va droit à la famine. De toutes façons il serait grand temps de mettre au pas la Commission de Bruxelles , véritable dictature qui n'en fait qu'à sa tête sans respecter les mandats des gouvernements, et finira par détruire, ou faire délocaliser, l'ensemble de l'économie Européenne