Le ministre français de l'Agriculture, Bruno Le Maire, s'est dit confiant dans la capacité des pays du G20 agricole à trouver à la fin de juin 2011 un accord pour lutter contre la volatilité des prix, notamment grâce aux efforts de la Chine qui aurait évolué sur certains points.
« Cela fait un an que nous négocions, je ne le cache pas, parce qu'il y a des intérêts divergents entre les Etats-Unis, la Chine, le Brésil et l'Europe. Mais j'ai bon espoir qu'on parvienne à un accord le 23 juin 2011 », a déclaré le ministre sur RTL.
Les ministres de l'Agriculture des grands pays industrialisés et émergents du Groupe des 20 se retrouvent les 22 et 23 juin 2011 à Paris pour mettre la dernière main à un plan d'action qui sera soumis aux chefs d'Etat lors du sommet de Cannes en novembre 2011.
La confiance affichée par le ministre vient notamment du « changement d'opinion » des Chinois à l'encontre du G20 et de leurs moindres réticences sur la transparence de leurs stocks, selon ses termes.
« Lors de ma dernière visite à Pékin, j'ai eu le sentiment que la Chine était sur le point de dire oui (à la publication de leurs stocks de blé et de riz). Jusqu'au dernier moment, rien n'est garanti mais j'ai bon espoir que la raison l'emporte », a déclaré le ministre.
A la fin de mai 2011, M. Le Maire, alors en Chine, avait déjà salué le fait que Pékin était « totalement engagé aux côtés de la France pour défendre l'idée de traiter la question agricole dans le cadre du G20 ».