Le 18 septembre 2013 au Palais du Luxembourg, alors que le cumul des mandats faisait débat à l'Hémicycle, les pratiques écologiques faisaient consensus dans une salle toute proche. L'association « Demain la terre » avait choisi ce thème pour sa première communication vers la grande distribution et les journalistes, depuis sa création en 2004.
« Pour être réclamé par les clients, il faut exister, a lancé Robert Franchineau, président de l'association. Aidez-nous, la distribution, à ce que "Demain la terre" se voit jusque dans vos rayons. Notre objectif est d'être visible durablement dans vos rayons. Avec le temps, on espère tirer une valeur ajoutée de notre action. »
Grâce à une charte de qualité « Demain la terre » finalisée en 2010, l'objectif est d'offrir aux consommateurs « des fruits et légumes issus d'une agriculture aux pratiques plus responsables et aussi plus écologiques, à un prix accessible ». Un organisme extérieur indépendant audite les membres et l'association sur huit thèmes : les intrants phyto, l'eau, la terre, la biodiversité, l'énergie, les déchets, l'économie et le social.
Les huit producteurs de fruits et légumes qui la composent (1) souhaitent promouvoir une « troisième voie, entre les tenants de l'agriculture biologique et ceux des pratiques conventionnelles ». Cette alternative concilierait exigence économique, souci de l'environnement, respect de l'homme, responsabilité et objectifs économiques.
« Vous êtes les huit pionniers qui ouvrent la voie aux autres producteurs », a estimé Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, venu clôturer cette conférence.
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(1) Champey, Ferme de la Motte, Les fruits rouges de l'Aisne, le Jardin de Rabelais, Planète Végétal, Val de Sérigny, Vendéa et Le verger de la Blottière
