« La mise en place des bacs pro en trois ans n'a pas été réfléchie pour l'apprentissage, regrettent les Maisons familiales rurales (MFR), dans un communiqué, du 10 février. Des contraintes spécifiques handicapent cette voie pourtant promue par les plus hautes autorités de l'Etat. »
Parmi ces contraintes spécifiques, la signature d'un contrat de travail pour trois ans. « Demander à une entreprise d'embaucher un jeune de quinze ou seize ans sur une période aussi longue, est-ce sérieux ? », s'interroge les MFR.
Ce manque d'adaptation a des conséquences sur les chiffres. Selon le ministère de l'Education nationale, « la croissance de l'apprentissage marque une pause en 2008 et 2009 ». Les MFR notent de leur côté que « les 21.892 apprentis de moins à la suite de la disparition des BEP n'ont pas été compensés par les 10.754 bacs professionnels supplémentaires ».
Ces tendances les inquiètent particulièrement. Selon elles, « si aucune solution n'est proposée aux CFA pour adapter ces parcours de bac », les grandes écoles deviendront les seules à pouvoir capter les « ressources de l'apprentissage », nuisant ainsi à la « démocratisation de l'enseignement supérieur ».
Il faut former des chefs d'entreprises
jeudi 17 février 2011 - 20h34
Il faut former des chefs d'entreprises aux compétences reconnues et de hauts niveaux. Le temps des paysans illétrés fut une époque noble et respectable mais les paysans de demain auront besoin de connaissances solides dans tous les domaines. Des Hommes capables de critiques positives, de se prendre en charge et non à la merci des décideurs qui parlottent mais ne prennent jamais les risques...Des formations sur 3 ans m'apparaissent plus former des ouvriers executants que des exploitants agricoles polytechniciens spécialisés...Pour aller au grand large des marchés, gérer avec rigueur son entreprise n'est plus une affaire de bricoleur...