Le foncier rural attire les investisseurs à la recherche de diversification et de sécurité, constate Agrifrance, département de BNP Paribas Wealth Management, spécialisé dans les conseils et les transactions en foncier rural.
Le prix du foncier agricole augmente modérément (+1,9 % en 2011) et ne connaît pas de phénomène de bulle spéculative. Le foncier rural français reste bon marché par rapport à nos voisins européens, relève Agrifrance dans son bilan « Marché foncier rural 2011 ».
Le foncier forestier poursuit son envolée dans un contexte de marché où la demande supplante très largement l'offre. Les experts prévoient pour le marché du Pellets (plaquettes issues du broyage des déchets végétaux ) un essor spectaculaire avec des besoins estimés à 60 millions de tonnes en 2020, contre 8 millions de tonnes aujourd'hui.
« Sur le secteur des propriétés de plus de 150 ha, le marché est réduit. L'offre de qualité est extrêmement limitée et la demande des acquéreurs, y compris non agriculteurs (investisseurs) est importante, pointe le rapport d'Agrifrance. Depuis 1997, le prix des terres agricoles libres en France a progressé de 66 % en euros courants et 35 % en euros constants, avec des oscillations en fonction des régions »
Le foncier viticole de haut de gamme attire toujours autant. La moyenne gamme commence à connaître de nouveaux débouchés, notamment asiatiques, relève l'étude.