Dans un communiqué de presse diffusé le lundi 22 avril 2013, le Modef rapporte que « Christian Pees, le président du groupe coopératif Euralis, vient d'annoncer son intention de construire en Chine une usine d'abattage et de transformation de canards gras d'une capacité de 500.000 têtes dans un premier temps et 1 million d'ici à trois ans. » Et le syndicat de dénoncer « la stratégie des grands groupes coopératifs qui passe par pertes et profits l'intérêt des coopérateurs ».
Le Modef regrette qu'Euralis « ouvre ainsi la voie à la délocalisation ». Et qu'avec Maïsadour et Lur Berri, les trois coopératives « mousquetaires du foie gras, sont bel et bien entrées dans l'externalisation de la production et de la transformation à l'étranger comme n'importe quelle multinationale. Euralis ouvre ainsi la voie à la délocalisation ».
Le syndicat affirme que « les consommateurs et les producteurs français vont, une fois de plus, être les « dindons (canards) de la farce ». Il argumente qu'à l'achat, en dehors des produits AOP ou IGP, l'étiquetage ne mentionne pas le pays où sont élevés les canards. « Dans nombre de cas, [le foie gras] vient de la Hongrie ou de la Roumanie », assène-t-il. Le Modef interpelle le gouvernement pour qu'il rende obligatoire, dans le cadre de la loi d'avenir agricole, la mention d'origine d'élevage ou de production pour tous les produits agroalimentaires transformés.
et ça ose s'appeler coopérative
mardi 23 avril 2013 - 00h21
pourquoi aller produire à l'étranger ? pour pouvoir magouiller plus facilement peut-être?ne pensez vous pas que l'affaire du cheval/boeuf ne suffit pas? comment un groupe qui se dit coopératif peut-il faire des choses aussi ridiculement aberrantes ? cela devrait être interdit, surtout quand on a vu des reportages sur la production du foie gras en Chine,dans des conditions sanitaires et d'insalubrité incroyables, restez en FRANCE et faites de la qualité , mais peut-être que les dirigeants de ces coops voient surtout l'appât du gain avant la qualité au détriment encore une fois, des paysans qui suivent comme des moutons tout ce que leur disent ces directeurs qui gagnent beaucoup plus qu'eux,en travaillant moins et en prenant peu ou pas de risques,on voit ou ça a mené lur berri...........