Le coup d'envoi de la saison du pot-au-feu, plat iconique de la cuisine française, a été donné mercredi soir dans un restaurant traditionnel des Halles de Paris en présence de personnalités du monde politique, des médias et du spectacle.
A l'invitation de la Fédération des Artisans-Bouchers, la secrétaire d'Etat chargée du Commerce et de l'Artisanat, Martine Pinville, Claude Bartelone, président de l'Assemblée nationale, les anciens ministres Jean-Francois Copé et Pierre Lellouche, les journalistes Françoise Laborde et Nelson Monfort ou encore l'écrivain Gonzague Saint Bris ont partagé un pot-au-feu très républicain de gîte, macreuse, plat de côtes et paleron de boeuf, accompagné de légumes traditionnels servis avec du bouillon gras en cocotte de cuivre.
Filière d'excellence
« Il est très important de soutenir et promouvoir la filière bovine et le savoir-faire exceptionnel des artisans-bouchers français. Cette filière d'excellence, depuis les éleveurs, est reconnue dans le monde entier », a souligné auprès de l'AFP Martine Pinville. « La priorité du gouvernement est d'organiser et de structurer toute la filière de production de viande, y compris jusqu'à la grande distribution », a-t-elle ajouté.
« Le secteur de la boucherie artisanale forme aujourd'hui près de 9.500 apprentis par an et offre des débouchés importants : 4.500 postes de bouchers sont à pourvoir d'ici 2018 », a indiqué pour sa part Jean-Claude Obriot, président de la Fédération des artisans-bouchers d'Ile de France. « Rien qu'en région parisienne, 550 apprentis ont été accueillis pour la rentrée 2015, un chiffre en hausse depuis 3 ans », s'est félicité M. Obriot.
Le commerce de détail de boucherie emploie 80.000 personnes en France, dans 20.000 points de vente, avec un chiffre d'affaires de 6,1 milliards d'euros, selon la fédération.