Peu après 7 heures mercredi matin, la Confédération paysanne annonçait une opération « coup de poing » sur la ferme dite « des 1.000 vaches » près d'Abbeville, dans la Somme. Une cinquantaine d'agriculteurs s'est attelée, outils à la main, au démontage de la salle de traite. Il n'y a pas encore d'animaux sur l'exploitation qui est toujours en chantier.
Les militants évoquent une « ferme-usine » qui « supprime des emplois sur le territoire » et qui va « faire baisser le prix du lait pour tout le monde ».
A quelques semaines de la première traite annoncée pour le 1er juillet, Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne, dénonce le manque de volonté du gouvernement pour empêcher ce projet. Et d'insister auprès nos confrères de France Bleu : « L'agriculture, ce sont des paysans qui produisent de l'alimentation dans des fermes pas dans des usines. »
L'opération picarde s'est achevée moins d'une heure plus tard avec l'arrivée des gendarmes, procédant à quatre interpellations.
Mais ce n'était que pour pouvoir se déplacer en Région parisienne. Les militants ont en effet tenté de remettre les pièces détachées de la salle de traite à Stéphane Le Foll et Ségolène Royal intervenant tous deux sur le salon Printemps bio. C'était sans compter sur les forces publiques qui n'ont pas laissé le syndicat agricole livrer sa cargaison.
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jeudi 29 mai 2014 - 08h42
des comportements de voyou. est-il possible dans ce pays de laisser travailler les gens sans être démoli par de soi-disant syndicaliste au comportement de voyou?