L'énergie, directe et indirecte, représentait en moyenne 13 % des charges variables des exploitations agricoles françaises en 2010, et jusqu'à 20 % pour certaines productions, révèle une étude publiée par l'Ademe en ce mois de novembre 2012. S'agissant de moyennes, ces résultats suggèrent que ce poste peut peser bien plus lourd dans certaines exploitations.
Les charges annuelles moyennes liées aux intrants ont été multipliées par deux entre 1990 et 2009, pour atteindre 60.000 € en 2009. Cette même année, les charges liées à l'énergie représentaient en moyenne 12.300 € par exploitation.
Les scénarios étudiés prévoient que le poids économique de l'énergie augmente entre 2010 et 2020. « L'énergie devient alors un élément essentiel pour la rentabilité et la compétitivité », écrivent les auteurs.
L'étude de l'Ademe recense quelques leviers pour réduire la dépendance des exploitations à l'énergie via une réduction des consommations de fioul, gaz, électricité et engrais, la production d'énergies renouvelables, la substitution d'un intrant par un autre moins gourmand en énergie, le choix de cultures moins gourmandes en intrants et énergie mécanique, etc.
Téléchargez l'étude de l'Ademe.