Un «comité permanent pour la défense et le développement de l'enseignement agricole public» a été mis en place, le mardi 10 novembre 2009, à l’ initiative du Snetap-FSU, syndicat majoritaire du secteur. Ce comité regroupe des élus du Parti communiste français, du Parti socialiste, des Verts, du Modem, de l’ARF (Association des Régions de France), de la FCPE (Fédération des conseils de parents d'élèves des écoles publiques), de la FIDL (syndicat lycéen), de la Confédération paysanne, du Modef, de la Fnaf-CGT, du Snep-FSU et du Snetap-FSU.
«L'enseignement agricole public est victime d'une maltraitance idéologique et budgétaire caractérisée depuis plusieurs années maintenant, s'insurge le nouveau comité, dans un communiqué du 25 novembre 2009. La cote d'alerte est aujourd'hui dépassée. Les établissements agricoles publics, leurs personnels comme leurs usagers sont en état de choc. Le projet de loi de finances pour 2010 et son lot de nouvelles suppressions d'emplois augurent mal du nouvel élan que les Assises nationales de l'enseignement agricole public, lancées par le ministre de l'Agriculture en septembre, étaient censées permettre.»
Les représentants du comité s’engagent à «finaliser au plus tôt une vingtaine de propositions concrètes et à les promouvoir auprès de tous les élus, personnels et usagers comme alternative au projet destructeur de l’actuel gouvernement». Ils souhaitent rencontrer Bruno Le Maire «avant le 10 décembre 2009», date de clôture des assises, afin de lui faire connaître leurs exigences.