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Les céréaliers refusent de laisser une place à la nature (FNE)

Publié le vendredi 27 novembre 2009 - 15h31

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Le 26 novembre s'est réuni un groupe de travail au ministère de l'Agriculture sur les conditions environnementales (BCAE) que les agriculteurs doivent respecter dans le cadre de la conditionnalité des aides Pac. A l'issue de cette réunion, France Nature Environnement (FNE), qui est associé à la mise en œeuvre de la Pac, dénonce le comportement des organisations professionnelles agricoles.

«Elles s'opposent à deux mesures essentielles: le maintien des prairies naturelles et les éléments fixes du paysage (haies, bandes enherbées...)», souligne l'association environnementale dans un communiqué du 27 novembre 2009. FNE leur reproche de remettre en cause l'interdiction de labour des prairies permanentes (BCAE "maintien des surfaces en herbe") et de ne plus vouloir consacrer autant de surface que prévu (1% en 2010, 3 % en 2011 et 5% en 2012) aux éléments fixes du paysage (BCAE "maintien des particularités topographiques").

«Quiconque a déjà traversé les plaines céréalières de la Beauce se rend bien compte que ces espaces sont devenus de véritables déserts biologiques, dénonce Jean-Claude Bévillard, responsable des questions agricoles à FNE. Il est vital d'y redonner un peu de place à la nature. L'objectif de 5% n'est pas un caprice d'écologiste: c'est le minimum nécessaire pour rééquilibrer les écosystèmes et permettre une réduction de l'usage des pesticides.»

FNE note que l'opposition la plus forte est manifestée par des agriculteurs céréaliers, «qui ne veulent pas consacrer quelques pourcentages de leur surface à la biodiversité... alors qu'ils sont les principaux bénéficiaires de la Pac».

«La légitimité de la Pac aux yeux de la société est de plus en plus remise en cause. Les efforts de tous seront nécessaires pour obtenir une politique européenne ambitieuse, dotée d'un budget suffisant (ndlr: après 2013). Pour cela, il faut montrer que les agriculteurs qui touchent des aides européennes sont prêts à faire des efforts pour l'eau, le sol, la biodiversité», souligne Jean-Claude Bévillard.

FNE demande au ministère de l'Agriculture de «ne pas revenir en arrière sur des mesures qui constituent le minimum acceptable du point de vue environnemental».

A.De.


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