La Fnec (Fédération nationale des éleveurs de chèvres) réclame une augmentation du prix du lait de chèvre pour faire face à la hausse des coûts de production. Elle demande à la grande distribution de jouer le jeu.
« Les sacrifices consentis par les éleveurs pour maîtriser la production ont porté leurs fruits. L'adéquation offre/demande atteinte et la flambée des coûts de production nécessitent un réajustement urgent des revenus des éleveurs », écrit la Fédération nationale des éleveurs de chèvres (Fnec) dans un communiqué du 13 septembre 2012.
« La hausse des coûts de production fragilise aujourd'hui la filière et la tentation peut être grande de retrouver rapidement des volumes mais la raison doit l'emporter pour qu'en premier lieu le prix soit revalorisé. [...] L'augmentation des volumes ne peut être la solution à l'augmentation des charges, seule la rentabilité du litre de lait produit peut améliorer le revenu des éleveurs. »
« Rester maître de sa production, c'est s'assurer un revenu ! Il faut impérativement remonter le prix du lait avant de laisser repartir les volumes. »
En conséquence, la Fnec « a décidé que :
- l'ensemble des structures adhérentes aille à la rencontre de la grande distribution pour exiger une augmentation des PVI (prix de vente industriels) pour garantir une augmentation du prix du lait ;
- dans un premier temps, la hausse du prix du lait doit couvrir l'ensemble des baisses subies par les éleveurs depuis 2009 et le plus rapidement possible ;
- dans un deuxième temps, face aux coûts de production, la hausse devra être renforcée pour pérenniser le revenu des exploitations et assurer l'approvisionnement des laiteries », conclut le communiqué.