Les Cuma, qui se sont réunies en assemblée générale les 31 mai et 1er juin 2011 à Paris, aimeraient bénéficier du traitement réservé aux groupements d'employeurs et aux salariés de la production pour les exonérations de charges réservées aux travailleurs occasionnels. Coopératives de proximité, elles emploient 5.500 salariés. Elles souhaiteraient pouvoir dépasser les 30 % de masse salariale consacrée à l'emploi en groupement d'employeurs pour arriver à 49 %.
Les Cuma insistent aussi pour être traitées à égalité dans les dispositifs Fac (Fonds d'allègement des charges) : à chaque événement exceptionnel (crise, sécheresse), elles doivent renégocier pour entrer dans les dispositifs d'urgence. Or, ces crises les touchent aussi très directement.
Le conseiller du ministre de l'Agriculture présent à l'assemblée générale n'a promis aucune mesure générale mais des solutions à voir au cas par cas. Tout juste a-t-il concédé que le ministre essaierait d'être moins pointilleux ces jours-ci sur le service rendu pour cause de sécheresse par les Cuma, y compris aux agriculteurs non adhérents. C'était le moins qu'il puisse promettre.
40 % des agriculteurs sont adhérents en Cuma, un pourcentage stable qui cache une chute du nombre d'adhérents de 238.000 en 2007 à 224.600 en 2009. Comme le nombre d'exploitations a chuté lui aussi, le pourcentage d'adhérents reste stable. Le nombre moyen d'adhérents en Cuma est de 20. On compte 13.400 Cuma (dont 11.340 dans le réseau FNCuma). Elles sont très présentes dans les Pays-de-la-Loire, en Auvergne, dans le Rhône- Alpes, en Aquitaine et dans le Midi-Pyrénées.
L'épandage du fumier (55 %), le transport (48 %), le semis (37 % en monograine), la récolte de fourrages (39 %) sont les activités principales des Cuma. 108 Cuma réalisent du compostage, 72 du pressage de grains et 68 ont une activité de déchiquetage de bois.
Le matérielen CUMA ce n'est pas celui des autres
jeudi 02 juin 2011 - 10h53
Le matériel en CUMA c'est bien car en partie, il m'appartient; j'en suis donc pleinement responsable pour l'acheter, pour le payer et surtout pour l'entretenir et faire en sorte qu'il dure le plus longtemps possible pour mieux l'amortir. C'est lorsque les materiels sont payés et amorti qu'ils commencent à réellement rapporter d'ou entretenir et faire durer c'est réduire mes charges... La subventionites des CUMA à travers les aides directes et les prêts bonifiés ont trop souvent poussé à la CONSO parfois excesive DU MAT...